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Obsèques et aquamation en quoi cela consiste ?

L’aquamation est une alternative à l’incinération. Cette pratique funéraire n’obtient pas encore une autorisation en France. L’Australie, le Canada et les États-Unis ont homologué cette technique qui a l’avantage de présenter un coût plus intéressant comparé à la crémation tout en respectant l’environnement. Ce procédé d’inhumation sans combustion recourt à l’action de l’eau pour réduire le cadavre en cendres. Tour d’horizon sur cette technique funéraire, ses avantages et ses origines.

Ce procédé funéraire est une alternative écologique à l’inhumation et à la crémation traditionnelle. Il s’agit de dissoudre et de décomposer le cadavre à l’aide d’une solution aqueuse alcaline. Pour ce faire, le corps, débarrassé de ses vêtements, est placé dans un cylindre horizontal en métal étanche, d’une longueur d’environ 2 mètres.

On propulse ensuite dans ce cylindre environ 300 litres d’eau chaude, généralement chauffée à plus de 90°C. Cette eau est combinée avec des solutions de carbonate, de sodium et de potassium. La quantité de ces solutions est calculée en fonction du poids du corps et permet d’accélérer la dissolution de celui-ci.

Le processus d’hydrolyse alcaline dure entre 4 à 10 heures, selon divers facteurs comme la pression du liquide. Au cours de ce traitement, le sang, les tissus, les protéines et les graisses sont dissous. À la fin du processus, on obtient une solution aqueuse chargée de nutriments, d’acides aminés, de sels et de savons, et sans agent infectieux. Cette composition est similaire à celle obtenue après une décomposition naturelle.

Les os restants, qui sont devenus plus cassants, sont ensuite réduits en fines particules grâce à une broyeuse. Ces particules, semblables à des cendres, sont déposées dans une urne funéraire et remises à la famille endeuillée.

  • Cette technique funéraire présente de nombreux avantages du point de vue écologique et environnemental. Son émission de gaz à effet de serre est considérablement réduite, jusqu’à trois fois moins que la crémation traditionnelle. Sa consommation d’énergie est également moindre, environ dix fois inférieure à celle de la crémation. Le processus permet en outre de neutraliser les agents infectieux et les formaldéhydes. Le liquide résultant du processus est biodégradable et respectueux de l’environnement. De plus, l’absence de nécessité d’un cercueil offre une solution aux problèmes de cimetières encombrés. Les prothèses médicales peuvent également être récupérées à la fin de l’aquamation.
  • Ce procédé possède aussi une valeur symbolique forte, évoquant une purification par l’eau.
  • En termes de coût, cette technique funéraire est souvent plus abordable que la crémation traditionnelle et n’exige pas de soins de thanatopraxie.

Rappelons qu’en France, seules l’inhumation et la crémation sont actuellement autorisées. Près de la moitié des Français optent pour la crémation, qui consiste à placer le cercueil du défunt dans un four crématoire.

L’Anglais Amos Herbert Hobson est souvent cité comme étant à l’origine de cette technique, qu’il a développée à la fin du 19ème siècle. Son objectif initial était la dissolution de carcasses d’animaux en vue de produire des fertilisants. Hobson a obtenu un brevet pour sa solution chimique aux États-Unis en 1888. Par la suite, son procédé a été adopté dans les abattoirs pour traiter les déchets animaux et en milieu vétérinaire pour neutraliser les bactéries et les virus.

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