L’être humain a besoin d’un endroit pour se remémorer les défunts qui les quitte et rendre hommage à eux. C’est la raison pour laquelle les communes françaises de plus de 2000 habitants doivent disposer un lieu cinéraire pour accueillir les cendres. Les proches du défunt peuvent choisir entre la sépulture, la crémation, le caveau familial ou le columbarium. Mais quel que soit leur choix, le choc et la tristesse pèsent encore sur la famille endeuillée. En effet, un sondage réalisé par ce centre de recherche en 2021 a révélé à quel point le deuil touche la population française. Le CREDOC réalise chaque année une enquête sur les conditions de vie des Français. Décryptage.
La perte d’une personne chère n’est pas facile sur le point psychologique, et économique surtout si la personne nourrit la famille. Ces sentiments laissent une place au manque notamment après les obsèques. Les proches de la personne disparue peuvent cultiver des bons mémoires et avoir du mal à supporter la disparition. C’est ce que l’enquête effectuée par CREDOC a révélé. Celle-ci a fait savoir que 4 Français sur 10 de plus de 18 ans ressentent le deuil d’une personne. 39 % d’entre eux n’arrivent pas à effacer le chagrin pendant plus de 6 mois. Ces effets psychologiques ont déclenché un arrêt de travail dans 29 % des cas. L’arrêt de travail varie entre 1 à 4 semaines mais peut avoir plus de 4 semaines dans certains cas.
Le fait est qu’après les funérailles, beaucoup de personnes se sentent encore proches de la disparue. Ce sentiment ne fait pas de différence entre les modes de funérailles (ensevelissement ou crémation). Au passage, la crémation commence à avoir la cote depuis ces dernières années. D’un côté, certaines personnes souhaitent en finir avec la tradition familiale de cérémonie de funérailles qui réunit la famille autour du caveau familial. De l’autre, on évoque aussi la difficulté d’acquisition et d’entretien des tombes et le côté écologique de la crémation. L’enquête ne fait pas ainsi de différence entre le fait d’être enterré ou incinéré. En revanche, elle n’indique pas si les conditions de sépulture pour les urnes dans les cimetières est responsable de ce sentiment de deuil.
Au fait, avoir une sépulture et une cérémonie funéraire entrent dans notre culture. La cérémonie funéraire sert à rendre un dernier hommage à la disparue tout en permettant à la famille et aux proches de se partager la peine. Ce rite funéraire peut transfigurer aux yeux des proches endeuillés l’image de la disparue. L’épouse qui ressent la disparition de son feu conjoint se souviendra de lui comme « l’homme qui était affectueux ou violent » – une image qui va perdurer pendant un certain temps jusqu’à ce qu’elle passe aux oubliettes.
Pour ce qui en est de la sépulture, c’est un moyen de laisser une trace en mémoire de la personne disparue. C’est la raison pour laquelle les cimetières français et les sépultures sont accessibles au public. De plus, avec les sépultures d’urnes, les proches du défunt ont un lieu de recueillement car l’urne est inhumée dans le caveau de la famille ou en pleine terre. Alors qu’avec la crémation, les survivants n’ont aucune trace de la disparue. La violence de la transformation pourrait déstabiliser alors plus d’un. Dans le cas d’une crémation, les traces sont décimées. Les cendres des défunts se mêlent les unes des autres sans identification dans un jardin de souvenir ou un lieu de dispersion de cendres. Et l’autorité française ne permet pas non plus la conservation d’une urne dans un logement.
Pour conclure, il est conseillé de choisir lors de son vivant le mode de funérailles de son choix et de régler cette cérémonie funéraire en souscrivant à une convention obsèques. Cela permet non seulement de soulager ses proches des difficultés financières liés à cette disparition mais aussi de les aider à supporter petit à petit ce départ. Le comparateur « assurance obsèques » sur ce site aide à trouver en quelques clics le contrat obsèques offrant le meilleur rapport qualité-prix.
Une convention obsèques a pour vocation de protéger les proches du souscripteur des soucis financiers liés à l’organisation de ses funérailles le moment venu. Ce contrat de prévoyance peut prendre en charge à la fois le financement et l’organisation des obsèques. Le souscripteur peut en effet choisir une formule obsèques en capital ou en prestations. Dans le premier cas, il détermine la somme forfaitaire versée aux bénéficiaires pour financer et organiser ses obsèques. Dans la seconde formule, toutes les démarches liées à l’organisation des funérailles sont prises en charge par l’opérateur de pompes funèbres. Le souscripteur peut indiquer ses dernières volontés. Le prix d’une assurance obsèques varie en fonction de plusieurs paramètres comme la région, les prestations couvertes, le capital déterminé lors de l’adhésion, l’âge du souscripteur, les modalités de la cotisation… Il est recommandé d’utiliser le comparateur assurance obsèques en bas de ce site pour dénicher la formule la moins chère et la plus satisfaisante en termes de capital et de services d’assistance.
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