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Que faut- il savoir sur l’assurance dépendance ?

Passé un certain âge, les personnes âgées peuvent perdre progressivement leur autonomie. Cela peut les rendre dépendantes, même partiellement, même en l’absence de maladie grave. En raison de l’usure, les muscles, les os et les articulations deviennent moins résistants qu’auparavant. Bien sûr, cette situation est encore aggravée par des maladies dégénératives graves qui peuvent entraîner une perte d’autonomie physique et intellectuelle. Les risques de dépendance sont également accrus en cas de dénutrition ou de sarcopénie. Il est donc important de bénéficier d’un suivi médical et d’un accompagnement quotidien attentif.

Pour faire face aux contraintes budgétaires liées à la perte d’autonomie, surtout si l’on a une santé fragile et des revenus modestes, il peut être intéressant de souscrire à une assurance dépendance. Cette assurance verse une rente viagère à l’assuré en cas de perte totale ou partielle d’autonomie. Quelles sont alors les conditions pour bénéficier d’une assurance dépendance ?

L’assurance dépendance est un contrat qui garantit au souscripteur le versement d’une rente viagère en cas de constat de dépendance par un médecin. L’assuré et l’assureur définissent le montant de la rente lors de l’adhésion. Dans certains cas, le souscripteur peut également recevoir un capital équipement. Cette somme d’argent permet à la personne dépendante d’aménager son domicile ou sa voiture et de rémunérer les aidants pour améliorer son quotidien. Certains contrats peuvent également proposer la prise en charge d’hébergement dans l’EHPAD ou offrir une garantie décès.

La plupart des contrats d’assurance dépendance prévoient également des services d’aide (garde-malade, intervention d’une auxiliaire de vie, etc.) et de conseils en cas de perte d’autonomie. Cette assurance peut être souscrite individuellement ou collectivement dans le cadre d’une couverture de prévoyance proposée par l’employeur pour ses salariés. Il est important de noter qu’il est impossible de récupérer les cotisations si l’assuré n’est pas considéré comme dépendant. De plus, la couverture cesse dès que l’assuré cesse de cotiser.

Il convient de noter qu’une personne en perte d’autonomie ne peut pas assurer les gestes de la vie quotidienne de base sans l’assistance d’un tiers. A titre d’exemple, elle ne peut pas :

  • Se laver
  • S’habiller
  • Faire sa toilette
  • Manger
  • Se déplacer

Une personne qui ne parvient pas à évacuer ses selles et ses urines en respectant l’hygiène et qui ne parvient pas à communiquer avec son entourage conformément aux normes sociales est également considérée comme dépendante.

Les causes d’une dépendance

La dépendance peut être causée par des troubles comportementaux ou des pathologies physiques. Cette notion doit être distinguée du handicap, car la dépendance touche principalement les personnes d’un certain âge. Le médecin traitant ou le médecin de l’assureur évalue l’état de dépendance de l’assuré.

Le montant de la cotisation de l’assurance dépendance est un critère important dans ce type de contrat, car il peut augmenter au fil des années. L’assureur détermine la cotisation en fonction de l’âge, du degré de protection (totale ou partielle) et du montant de la rente garantie. Ainsi, les prélèvements pour une personne de plus de 65 ans à la souscription seront différents de ceux pour une personne de 40 ans, par exemple.

En général, comptez environ 60 euros par mois pour une cotisation dépendance partielle d’une personne de plus de 65 ans avec une rente mensuelle de 600 euros, et environ 30 euros pour une personne âgée de 50 ans avec une rente de 300 à 480 euros par mois. De plus, même si la dépendance totale est censée être plus coûteuse, l’assurance calcule également le montant de l’équipement nécessaire en cas de perte d’autonomie partielle, ce qui peut augmenter la cotisation. Dans tous les cas, il est essentiel de comparer le tarif et les services proposés avant d’adhérer à cette assurance.

Bon à savoir :

Notez que l’âge moyen des souscripteurs chez les compagnies d’assurances est de 60 à 65 ans. L’accès à l’adhésion est généralement limité aux personnes de moins de 70 ans. Cependant, les personnes bénéficiant d’une pension d’invalidité et celles atteintes d’une affection de longue durée (ALD) ont des difficultés à obtenir une réponse positive à leur demande dans le cadre de cette garantie. L’âge est donc l’un des critères les plus importants pour les assureurs.

Le souscripteur doit payer une cotisation mensuelle viagère jusqu’à ce qu’une éventuelle dépendance survienne. En cas de suspension du contrat, certains assureurs peuvent ne verser aucun capital. D’autres contrats offrent le remboursement d’une partie du capital si l’adhérent a été fidèle pendant 10 ou 15 ans. Les primes sont révisées chaque année pour suivre le coût de la vie. La plupart des assureurs imposent également un délai de carence d’un an, pendant lequel les garanties ne s’appliquent pas.

Dans le cas d’une maladie neurodégénérative comme la maladie d’Alzheimer, les assureurs imposent généralement une période de carence plus longue, de 3 ans. Cette période vise à éviter la prise en charge de patients déjà atteints d’un état de santé grave au moment de la souscription. En revanche, la dépendance suite à une chute bénéficie d’une prise en charge immédiate.

Note importante :

Il est conseillé de lire attentivement la définition de la dépendance, les conditions d’application des garanties, les exclusions et le délai de franchise dans le document contractuel avant de signer.

En règle générale, les compagnies d’assurance proposant ce type de service commercialisent deux types de contrats : l’assurance dépendance totale et l’assurance dépendance partielle. Le premier verse une rente correspondant à 100 % du montant prévu dans le contrat, tandis que le second ne rembourse qu’une partie en fonction de l’état de dépendance de la personne. Lors de la souscription, l’assureur demande au souscripteur de remplir un questionnaire médical. Les questions sur l’état de santé permettent à la compagnie d’assurance d’évaluer le risque à couvrir. Si le souscripteur présente un risque aggravé, le médecin de la compagnie peut lui demander de passer une visite médicale.

Le coût de l’hébergement en institution spécialisée ou à domicile est élevé. Par exemple, cela peut coûter jusqu’à 3000 euros par mois en zone urbaine, alors que les aides de l’État ne dépassent pas 600 euros. Ces dépenses inévitables sont donc difficiles à gérer pour les retraités. Le fait de bénéficier d’une rente mensuelle aide la personne dépendante à faire face à la perte d’autonomie, à condition de répondre aux conditions du contrat. Cette aide permet de compléter les ressources mensuelles. Le contrat offre également une assistance à la personne dépendante et à ses proches. De plus, en cas d’accident, les garanties de l’assurance sont immédiates.

Cependant, si la personne ayant souscrit au contrat décède sans entrer dans un état de dépendance, elle ne recevra aucun remboursement. Ses héritiers ou ayants-droits ne bénéficieront pas des cotisations versées, sauf si cela est prévu dans la clause du contrat. De plus, il s’agit d’un engagement à vie. Si l’assuré décide de ne plus payer de cotisations ou de résilier le contrat, il ne recevra pas de rente, sauf dans certains cas où un remboursement partiel est proposé.

Le risque de dépendance est différent du risque de santé. Ce type de risque se situe entre le risque de maladie et le risque de vieillissement, entre le médical et le social. En effet, l’assurance dépendance est conçue pour compenser les frais liés à la perte d’autonomie. Malgré les soutiens financiers perçus par une personne et en cas de perte d’autonomie, l’assurance dépendance prévoit le versement d’une rente mensuelle. Ainsi, une personne âgée présentant un risque de perte d’autonomie peut souscrire une assurance dépendance pour couvrir les frais de services à la personne, de soins ou même d’hébergement en maison de retraite.

La grille AGGIR en quelques mots

La grille AGGIR est utilisée pour évaluer le degré d’autonomie ou de dépendance d’une personne âgée. Elle comporte six niveaux (GIR 01 à GIR 06) et a été conçue par des médecins de la Sécurité Sociale et de la Société Française de Gérontologie, avec l’aide d’informaticiens. Lors de la souscription d’une assurance dépendance, les assureurs enquêtent officiellement sur l’état de santé du nouveau client. Cependant, le niveau du questionnaire de santé peut varier d’un assureur à l’autre. Il est donc important de se renseigner auprès de plusieurs assureurs pour trouver l’assurance dépendance la plus adaptée à ses besoins.

Les clauses du contrat

En cas de perte d’autonomie d’une personne âgée, l’assurance dépendance lui offre une aide financière pour couvrir :

  • Ses dépenses médicales
  • Les travaux d’adaptation de son logement
  • L’achat d’équipements spécifiques, etc.

Le contrat peut prévoir une rente viagère ou un capital, qui vient compléter les aides sociales accordées par l’État. Le paiement d’une cotisation majorée permet de bénéficier de garanties optionnelles, mais il est important de prêter attention aux éventuelles exclusions et aux délais de carence. L’assureur peut également inclure une assistance dans le contrat de dépendance, avec une variété de services gérés par une société spécialisée.

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