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Comment doit-on procéder pour la dispersion de cendres funéraires en mer ?

La législation interdit la conservation des cendres au domicile de la famille du défunt. Mais cette dernière peut conserver l’urne chez elle et disperser les cendres en mer. Cette pratique de dispersion de cendres funéraires en mer est encadrée par la loi. Retour sur les modes de dispersion possible des cendres et les règlements concernant cette opération.

Les personnes qui souhaitent disperser les cendres en mer doivent respecter la règlementation marine. Ces dispositions sont indiquées dans la loi du 2/1/1986 et l’article L. 2213-23 du Code général territoriales. Elles stipulent que la dispersion de cendres ne peut pas être effectuée à moins de 300 m des côtes. L’immersion de l’urne à 6 km du littoral est aussi obligatoire dans le cas d’une immersion. Ce règlement permet d’éviter que les courants ramènent l’urne sur la rive. La loi interdit aussi la dispersion des cendres dans un cours d’eau praticable comme une rivière, un fleuve ou un torrent, la dispersion sur la plage ou sur la rive.

Les personnes qui choisissent la crémation peuvent opter pour la dispersion de cendres en columbarium ou dans un jardin de souvenir. Il existe également autres solutions possibles comme la dispersion en mer, dans la forêt, sur la montagne ou dans la voie aérienne. En revanche, il est complètement interdit de les disperser dans une propriété privée ou sur la voie publique. Voici le résumé des modes de dispersion possibles :

  • les proches du défunt peuvent répandre les cendres à la surface de l’eau ou de la mer : dans ce cas, on ouvre l’urne et le vent disperse les cendres. Si elle s’effectue près des côtes, il faut seulement le faire à une distance minimum de 300 m. Les proches peuvent assister à bord d’un bateau, ou sur la rive. Ce rituel n’exige pas une urne spéciale.
  • l’immersion de l’urne funéraire est également une solution envisageable. Dans ce cas, l’urne doit être biodégradable, c’est-à-dire, la matière avec laquelle elle est fabriquée doit se dégrader rapidement. Le réceptacle peut être alors fabriqué en carton, en argile, en bois etc. pour faciliter sa décomposition dans l’eau.
  • la troisième solution consiste à déposer l’urne à 15 m de profondeur. On peut la placer dans une grotte par exemple lors d’une plongée. Lors de cette cérémonie, les proches peuvent toujours prendre une photo du lieu et les coordonnées Gps pour ceux qui souhaitent se situer dans l’espace lors d’un recueillement.

La personne qui envisage de disperser les cendres en mer devra préalablement informer la maire de la commune où le défunt est né en indiquant la date et le lieu de la dispersion. Elle doit également prévenir la commune où se trouve le port d’amarrage du bateau qui prendra en charge la réalisation de la cérémonie en pleine mer. Les Sauveteurs en mer ou les personnes travaillant dans le lieu maritime peuvent proposer ce type de prestation. Les entreprises spécialistes dans les voyages en mer peuvent également proposer ce type de service. Les correspondants de l’Association française d’information funéraire peuvent aussi proposer ce type de service. Les tarifs de ce service dépendent de nombre de personnes et des conditions climatiques. En général, ils tournent autour de 180 à 450 euros. Le coût est souvent plus élevé dans le cadre d’une immersion ou si la famille souhaite se déplacer au lieu de la dispersion. La mise en concurrence des tarifs est toujours utile si l’on souhaite réaliser des économies.

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