Le rapatriement d’un corps depuis l’étranger est soumis à des règlements stricts. Qu’il s’agit d’un transport par voie terrestre ou par avion, la famille est tenue de respecter certaines conditions. Le point sur l’encadrement institutionnel de transport d’une dépouille mortelle depuis l’étranger ou vers l’étranger.
Les convictions religieuses ou le souci de retrouver ses racines sont toujours les raisons qui poussent les familles d’une personne morte à l’étranger de rapatrier son corps sur sa terre d’origine. Les codifications sur ce rapatriement sont très strictes car l’intervention doit respecter à la fois les législations applicables en France et ceux adoptés dans le pays destinataire. En fait, deux textes internationaux encadrent ce transfert. Ce sont les accords de Berlin de 1937 et les accords de Strasbourg de 1973. Les proches du défunt qui souhaitent rapatrier le corps peuvent aussi se renseigner auprès du consulat du pays de destination ou de la préfecture où survient le décès. Le transfert du corps doit respecter les conditions suivantes :
Outre le respect de ces règlements, les personnes qui souhaitent transporter un corps à l’étranger doivent aussi demander des autorisations administratives. Le préfet du département de la fermeture du cercueil fournit ces autorisations selon l’article R 2213-22 du CGCT. Pour obtenir ces autorisations, les proches doivent apporter les documents suivants :
Air France autorise le transport d’une urne contenant les cendres en cabine ou en soute. L’urne doit être métallique et totalement hermétique. Elle doit être placée dans un carton avec des cales pour garantir une bonne protection. Les autres personnes à bord ne doivent pas identifier le contenu. Si on l’amène en cabine, la taille de l’urne ne doit pas excéder les dimensions maximales exigées pour les bagages à main. Le nom et l’adresse de l’expéditeur doivent être indiqués pour éviter la perte ; Ce transfert exige aussi une autorisation préfectorale du lieu de crémation du défunt ou du lieu de résidence du demandeur. L’accompagnant doit avoir avec lui l’attestation de crématorium. La personne en charge du rapatriement de la dépouille doit aussi demander un laissez-passer mortuaire du pays de destination.
Le coût de ce transfert inclut l’intervention de l’entreprise de pompes funèbres, le coût du cercueil adéquat et des soins de conservation du corps, les démarches administratives et le coût du transfert par avion ou par route. Le montant peut atteindre 4 000 euros à 6 000 euros. Si le défunt a souscrit à une assurance décès avec rapatriement du corps, l’assureur peut actionner la garantie portant sur ce rapatriement dans la formule. Sinon, le « comparateur assurance décès » sur ce site aide à trouver la compagnie d’assurance proposant cette option.
L’urne funéraire ou urne cinéraire est un vase contenant les cendres d’une personne décédée. Elle peut être conçue en marbre, céramique, bronze, pierre, carton etc. Aujourd’hui, cette urne est plus qu’un simple accessoire mortuaire. Elle peut avoir des ornements et peut devenir un véritable objet d’art. L’urne contient un cendrier scellé où l’on dépose les cendres. Une plaque indiquant les identités du défunt et le nom du crematorium est fixée sur la face extérieure ce cet accessoire. L’urne peut être conservée pendant un an au maximum au crematorium. Les entreprises de pompes funèbres présentent d’ailleurs une large gamme d’urnes funéraires selon le besoin de la famille. Le modèle doit être assez large pour contenir les cendres et en adéquation au goût du défunt. L’opérateur funéraire remet l’urne et les cendres en totalité à la famille du défunt après la crémation. Après les proches du défunt sont libres ensuite de les disperser dans le jardin du souvenir ou le conserver dans un caveau, un columbarium etc.
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