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Guide de l’enterrement dans un monument funéraire existant

Une inhumation est un acte solennel faisant suite au service funèbre. Durant cette cérémonie, les proches et les personnes en deuil se rassemblent au lieu de sépulture pour rendre hommage à la personne décédée lors de la descente du cercueil. Il est assez courant qu’une dépouille soit inhumée dans une tombe existante, notamment lorsque d’autres membres de la famille y reposent déjà. Mais comment cela se déroule-t-il exactement ? Et quelles sont les réglementations à suivre ? Nous répondons à ces questions ci-après.

Un caveau familial peut réunir plusieurs défunts d’une même famille, c’est-à-dire plusieurs cercueils ou urnes funéraires. Habituellement, l’attribution des places se fait suivant l’ordre de décès. Les titulaires de la concession, le conjoint survivant, et les ayant droit ont le privilège d’obtenir une place dans cette sépulture. De plus, une personne disparue il y a longtemps peut être transférée à ce caveau, notamment lors de la création d’une sépulture commune à la famille. Ainsi, qu’ils soient récemment décédés, déjà en cercueil, ou en urne cinéraire, les défunts peuvent être inhumés dans une sépulture existante.

Pour la dépouille en cercueil, elle trouve naturellement sa place dans le caveau familial. Si la dépouille est en urne, l’urne cinéraire peut être déposée dans différents lieux comme un cavurne, un columbarium, ou une tombe cinéraire. Ces lieux peuvent généralement accueillir plusieurs urnes. Pour une sépulture en pleine terre, des précautions supplémentaires sont à prendre, notamment la mise en place d’un cavurne pour protéger les urnes lors d’éventuelles exhumations ou intempéries.

Pour procéder à l’inhumation d’un corps dans une sépulture existante, diverses formalités administratives doivent être remplies. La première étape est de déposer une demande formelle auprès du maire de la commune où se trouve la concession funéraire. Cette démarche doit être effectuée par la personne la plus étroitement liée au défunt, que ce soit le conjoint, un enfant, un parent, ou même un frère ou une sœur. La demande doit être adressée à la mairie de la commune où repose actuellement la dépouille du défunt.

Si l’inhumation est prévue dans un cimetière situé à Paris, la procédure diffère légèrement : il faut contacter le préfet de police plutôt que le maire. Pour que la demande soit complète, plusieurs documents sont requis. Il vous faudra le CIN (Carte d’Identité Nationale) du demandeur, un justificatif de domicile, et une preuve du lien familial avec le défunt, que cela soit un livret de famille ou le certificat de décès.

Une fois la demande déposée et acceptée, le maire délivrera une autorisation officielle permettant la réouverture de la sépulture et l’organisation de la cérémonie funéraire. Le temps d’attente pour obtenir cette autorisation varie : il peut s’étendre de 3 à 4 mois et peut aller jusqu’à un an dans certains cas. Par exemple, si le défunt a succombé à une maladie contagieuse, la procédure peut être rallongée et le délai pour obtenir l’autorisation peut s’étirer jusqu’à un an.

Avant de procéder à l’inhumation, il peut également être nécessaire d’obtenir une autorisation supplémentaire de la mairie si des travaux d’aménagement du tombeau sont à prévoir. En outre, comme pour toute cérémonie funéraire, le transfert du corps ou de l’urne doit être effectué par une entreprise de pompes funèbres agréée, et cela en présence d’un représentant de la municipalité.

Dans le cas où une exhumation serait nécessaire, la famille du défunt doit également entreprendre les démarches administratives spécifiques requises pour ce type d’opération.

Remarque supplémentaire : Si la dépouille à inhumer est conservée dans une urne cinéraire, une autorisation spécifique est nécessaire pour son placement dans une tombe classique. Il est donc crucial de s’informer en amont pour s’assurer que toutes les réglementations sont respectées.

Le coût global de cette opération englobe divers frais, dont ceux d’ouverture et de fermeture du monument funéraire. Ces frais fluctuent généralement entre 550 à 850 euros pour une sépulture traditionnelle. Pour une urne, cela varie entre 200 et 850 euros. D’autres frais peuvent s’ajouter, comme la taxe d’inhumation, la taxe de superposition, et le coût des éventuels travaux d’aménagement.

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