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Que peut-on choisir comme méthodes de funérailles pour son corps ?

Les modes de traitement d’un corps varient selon les cultures, les croyances et les avancées technologiques : entre la crémation, l’inhumation, et d’autres méthodes plus récentes comme la cryogénisation, l’aquamation, et la plastination, le choix peut sembler vaste. Toutefois, il est important de s’interroger sur la légalité de ces méthodes en France et de comprendre lesquelles sont autorisées.

En France, la loi stipule la nécessité de conserver l’intégrité des restes d’une dépouille. Cela signifie que les proches du défunt n’ont pas le droit d’éparpiller les cendres sans une destination appropriée, et ils ne peuvent pas non plus conserver les restes à domicile. Ceci est inscrit selon l’article 16 du Code civil, affirmant que le respect dû à un corps humain persiste après sa mort. Les restes, y compris les cendres, doivent être traités avec dignité et respect.

Modes de traitement d’un corps non autorisés en France :

Plusieurs modes de traitement d’un corps, bien qu’acceptés à l’étranger, ne sont pas autorisés en France. Ces méthodes incluent :

  • La cryogénisation : Procédé visant à conserver un être humain dans l’azote liquide à des températures extrêmement basses dans l’espoir d’une future résurrection.
  • L’aquamation : Technique qui consiste à immerger le corps dans une solution alcaline avec de l’eau chauffée, dissolvant ainsi le cadavre.
  • La céroplastie : Procédé qui fige le corps en le conservant dans de la cire.
  • La promession : Technique impliquant la congélation du corps à des températures très basses avant sa réduction en poudre.

En France, ces méthodes sont interdites. Actuellement, seules l’inhumation et la crémation sont autorisées, car elles sont conformes à l’éthique et aux règles sanitaires françaises. Bien que certains de ces traitements soient légaux aux États-Unis et dans d’autres pays, les individus souhaitant y recourir doivent être conscients des implications légales et logistiques. Le coût du transport du corps à l’étranger, ainsi que les défis associés à la récupération des cendres post-traitement, peuvent également être substantiels.

En France, les pratiques funéraires autorisées sont limitées à certaines méthodes bien précises pour garantir le respect et la dignité du défunt. Voici les principales méthodes autorisées :

L’incinération ou la crémation :

Cette technique, souvent considérée comme une alternative écologique à l’inhumation, consiste à incinérer un corps dans un crématoire. Après le processus, les cendres du défunt sont remises à l’organisateur des obsèques ou aux proches. Elles peuvent être déposées dans un columbarium, un jardin du souvenir ou dispersées dans la nature. Pour disperser les cendres dans des endroits comme les forêts ou la mer, une autorisation de la mairie ou de la préfecture est nécessaire. La dispersion doit également être effectuée loin des sources d’eau et des habitations. Il est interdit de conserver les cendres à domicile ou de les mélanger avec celles d’un animal domestique.

L’inhumation :

Il s’agit de la méthode funéraire la plus courante, qui consiste à enterrer le corps dans le sol ou dans un caveau familial.

Le don du corps à la science :

Cette option permet à la médecine et à la recherche de bénéficier de corps pour leurs études. Pour effectuer ce don, le défunt doit, de son vivant, rédiger une lettre officielle exprimant sa volonté de donner son corps à la science et obtenir une carte de donneur. Ce geste altruiste aide considérablement la recherche médicale et l’éducation des futurs professionnels de santé.

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