La souscription à une assurance dépendance seniors est vivement conseillée aux personnes âgées. C’est une alternative qu’il est important de prendre en considération afin d’affronter sereinement la retraite. Quelles sont les bonnes raisons d’opter pour cette couverture spécifique ?
L’autonomie se réduit au fil de l’avancée en âge. Le choix d’une assurance dépendance seniors permet de disposer d’un complément de ressources pour subvenir aux nouveaux besoins engendrés par la diminution de la capacité physique, comme les aides à domicile ou les soins dans des établissements spécialisés.
En cas de perte d’autonomie, la couverture prévoit le versement d’une rente mensuelle dont le montant est défini par l’intéressé lui-même en fonction de ses moyens et de ses besoins. Il est évident que la prime est proportionnelle à l’allocation souhaitée, mais cette solution permet au senior de préserver son pouvoir d’achat.
L’assurance dépendance pour seniors constitue une bonne solution pour ceux qui ne touchent qu’une modeste pension et ne disposent pas d’une épargne suffisante. Que les personnes âgées décident de rester chez elles ou de vivre dans une maison spécialisée, elles doivent prévoir des frais supplémentaires, la dépendance par exemple.
Quant à l’Apa (allocation personnalisée d’autonomie), son montant est variable en fonction du degré de perte d’autonomie et des revenus de l’intéressé. Généralement, elle correspond à environ 550 €/mois, tout au plus 1.350 € mensuels. Comme cette aide devient de plus en plus lourde pour les finances publiques, l’administration pourrait réviser ses conditions d’octroi pour ne l’accorder qu’ aux plus vulnérables des retraités. Dans ce cas, une majorité d’individus âgés dépendants ne disposent que d’une protection réduite, d’où l’importance de souscrire à une assurance adéquate qui leur permet de percevoir une rente mensuelle durant toute leur vie.
L’assurance décès invalidité intervient souvent lors de la demande d’un crédit immobilier. Elle sert à protéger l’emprunteur et ses siens ainsi que l’établissement bancaire. En effet, en cas de non-remboursement du prêt suite à une invalidité ou à un décès, c’est la compagnie d’assurance qui s’acquittera des dettes du défunt ou de la victime.
Ce contrat d’assurance permet de sécuriser ses proches en cas de disparition ou en cas d’invalidité permanente, totale ou partielle. La souscription à ce dispositif est souvent imposée par l’établissement prêteur, notamment dans la demande du prêt immobilier. Cependant, le demandeur a également la possibilité de souscrire cette formule à titre personnel. Le principe de l’assurance décès est simple : le souscripteur verse une cotisation par mois, par trimestre ou par année. Il définit la rente lors de l’adhésion. Le montant de la cotisation dépend de l’âge de l’adhérent et du capital qu’il souhaite avoir lors de son décès. S’il passe de vie à trépas, ses bénéficiaires percevront le capital servant à payer les frais de funérailles. Ils peuvent aussi toucher une rente éducation en fonction du contrat. Le contrat peut également couvrir l’assuré pour les garanties optionnelles comme l’invalidité, ou l’incapacité.
Dans le cas d’un senior qui a souscrit à une assurance dépendance pour contracter un prêt, l’assureur s’occupe du remboursement des échéances en cas de survenue d’invalidité ou de décès. Une personne est reconnue invalide lorsqu’elle ne peut plus exercer une activité rémunérée. L’incapacité peut être permanente, partielle ou temporaire. C’est l’expertise médicale qui détermine l’état de la victime. Dans ce cas, elle doit déclarer à sa compagnie d’assurance le fait qu’elle ne peut plus travailler. Elle remplit ensuite un dossier et l’envoie avec les pièces justificatives à l’assureur. Si ce dernier trouve qu’elle répond aux conditions de déclenchement de la prise en charge du remboursement prévu dans le contrat, la compagnie d’assurance rembourse l’emprunt à sa place.
Ce dispositif présente quelques avantages : il permet de sécuriser l’investissement de la banque lors d’un emprunt. En même temps, il permet à l’emprunteur de conserver son bien en cas d’arrêt de travail dû à une invalidité ou à un autre événement plus grave. Grâce à cette assurance-décès invalidité, ses héritiers n’auront donc pas à leur charge le remboursement du crédit.
Le cas d’invalidité absolue et définitive et le décès permettent de bénéficier d’un remboursement total du capital restant dû sur le crédit. Une personne souffrant d’une invalidité permanente et absolue est considérée incapable d’assurer une activité professionnelle si elle a besoin de l’assistance d’une tierce personne dans les actes courants de la vie au quotidien. En revanche, si le taux d’invalidité permanente de la personne équivaut à 33% et plus, ou si elle ne peut pas travailler pendant un certain temps, la prise en charge des mensualités sera temporaire ou partielle pendant la durée de l’incapacité de l’assuré.
Le coût d’un contrat assurance emprunteur peut être élevé. Il peut atteindre jusqu’à 10% du montant total du prêt immobilier. C’est pourquoi, la loi Hamon offre la possibilité aux consommateurs de changer d’assurance pendant la première année de la souscription. Le changement s’effectue sans frais. A noter qu’en faisant la mise en concurrence d’une assurance décès invalidité, un emprunteur peut bénéficier d’une marge allant jusqu’à 10 000 euros et d’une bonne couverture. D’où l’intérêt de comparer plusieurs devis d’assureurs avant de souscrire à une formule. Toutefois, pour pouvoir changer d’assurance emprunteur, le souscripteur au crédit doit informer sa banque de son intention 15 jours avant la date d’anniversaire du contrat. Et pour obtenir l’accord de l’institution bancaire, il faut que les garanties proposées par la nouvelle assurance soient équivalentes ou supérieures à celles du premier contrat.