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Comment choisir une sépulture pour des obsèques ?

Le choix de la sépulture, en tant que dernière demeure d’un défunt, est une décision importante qui ne doit pas être prise à la légère. Que ce soit un caveau, une urne, ou un autre type de sépulture, ce lieu doit correspondre à la personnalité du défunt. Il est courant d’acquérir une concession de son vivant pour choisir sa sépulture de manière réfléchie.

La sépulture est l’endroit où repose la dépouille mortelle ou les cendres d’une personne décédée, indépendamment du mode de funérailles choisi. La législation, notamment le code civil, stipule que les restes d’un défunt, qu’ils soient en cercueil ou en urne, doivent être traités avec respect. En conséquence, un défunt dont les cendres sont conservées dans une urne peut bénéficier d’une tombe cinéraire. La création d’une sépulture est une obligation légale, à l’exception des cas où les cendres sont dispersées.

Le choix de la sépulture d’un défunt doit prendre en compte plusieurs facteurs importants :

  • Personnalité et préférences du défunt : Il est essentiel de considérer la personnalité, les goûts et les croyances religieuses du défunt. Par exemple, une sépulture avec des symboles religieux peut être appropriée pour une personne croyante, tandis qu’une sépulture avec des éléments naturels peut convenir à quelqu’un qui aimait la nature.
  • Choix du matériau : Les matériaux utilisés pour la sépulture, tels que différents types de granit (gris du Tarn, rose de clarté, balmoral, labrador bleu) ou le marbre, ont des propriétés et des durabilités variées. Le marbre, bien que noble, est moins résistant à l’humidité, aux fortes chaleurs et aux éraflures.
  • Type de concession : La sépulture peut être située dans une concession payante, avec une durée d’occupation prédéfinie, ou dans un emplacement gratuit. Les concessions payantes sont souvent recommandées pour les cercueils, tandis que les emplacements gratuits sont plus adaptés aux urnes.

La prise en compte de ces éléments aide à assurer que la sépulture choisie reflète dignement la mémoire du défunt et répond aux besoins et aux souhaits de la famille.

Il existe plusieurs types de sépultures, chacune répondant à des besoins et des préférences spécifiques :

  • Tombe en pleine terre : Cette option peut être choisie dans un terrain commun, tel que le « terrain des indigents » ou le « jardin cinéraire », ou dans une concession individuelle. Elle convient pour l’inhumation traditionnelle en cercueil ou pour les urnes.
  • Tombe semi-bâtie type caveautin : Le cercueil est placé dans une fausse case, tandis que l’urne est placée dans une minitombe. Ce type de sépulture est souvent situé dans une concession individuelle ou familiale.
  • Tombe bâtie : Combinant la tombe en pleine terre et le caveau funéraire, le cercueil est placé dans un caveau et l’urne dans une cavurne. Cette structure cimentée peut être située dans une concession individuelle ou familiale.
  • Hors sol : Dans cette option, le cercueil est placé dans un enfeu, tandis que l’urne est mise dans un columbarium. Cette sépulture peut être acquise au titre d’une concession familiale ou individuelle.
  • Dispersion de cendres : Les cendres peuvent être dispersées dans un cimetière, dans un « jardin de souvenir », en pleine nature, ou sur une propriété privée, selon les souhaits du défunt ou de sa famille.

La famille du défunt ou le défunt lui-même peut choisir entre une sépulture en cercueil après une inhumation ou une urne dans le cadre d’une crémation. La mise en bière est obligatoire pour l’inhumation en cercueil. Le coût de la sépulture dépend de son emplacement (concession payante ou terrain gratuit) et des tarifs fixés par la commune d’accueil. Les options varient en termes de type, de durée et de coûts, offrant ainsi une gamme de choix pour répondre aux besoins et aux budgets de chacun.


Connaissez-vous la Définition des soins de conservation du corps d’une personne décédée ?

Il est courant de prévoir l’acquisition d’une concession ou d’une sépulture de son vivant et de donner des directives pour ses obsèques. Cependant, après le décès d’une personne, ses proches peuvent choisir de réaliser ou non des soins de conservation. Ces soins ne sont obligatoires que si le défunt les a spécifiés dans ses dernières volontés. Ils peuvent être pratiqués par un médecin ou un thanatopracteur et visent à ralentir les processus naturels de dégradation après la mort. Ces soins diffèrent de la toilette mortuaire et sont souvent complétés par l’habillage et le maquillage du défunt, étapes essentielles pour la présentation de la dépouille. Plusieurs méthodes existent pour conserver un corps, allant de l’embaumement pratiqué dans l’Égypte antique à la maîtrise de la température et l’utilisation de produits chimiques ou de solutions à base de formol. La pratique de la thanatopraxie nécessite une autorisation de la mairie, indiquant le nom du thanatopracteur, son habilitation et le produit utilisé.

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