Le choix de la sépulture en tant que dernière demeure d’un défunt ne doit pas se faire à la légère. Qu’il s’agit d’un caveau, d’une urne, d’une funéraire etc, ce lieu devrait répondre à la personnalité du défunt. Il est d’ailleurs d’usage d’acquérir une concession de son vivant pour mieux choisir sa sépulture.
La sépulture désigne l’endroit où repose la dépouille mortelle ou les cendres, quel que soit le mode de funérailles choisi. La famille du défunt prend de disposition sur le choix de cet endroit. Le code civil et la législation indiquent que les restes d’un défunt doivent faire l’objet du même respect qu’il soit en cercueil ou en urne. Un défunt en urne peut ainsi bénéficier d’une tombe cinéraire. La sépulture est une obligation sauf dans le cadre d’une dispersion de cendres.
Avant de choisir la dernière demeure d’un mort, il vaut mieux tenir compte des éléments comme la personnalité de la disparue, ses goûts, sa croyance religieuse… Par exemple, s’il était croyant, il faut choisir une sépulture avec une croix et une icône. S’il aimait la nature, il convient d’opter pour un modèle avec une jardinière. Concernant le choix du modèle, on peut le choisir en fonction de son exposition, son volume et son esthétique. Les couleurs et le matériau utilisé figurent aussi parmi les éléments à examiner. Parmi les granits qui résistent dans le temps, on peut citer le gris du Tarn, le rose de clarté, le balmoral, le labrador bleu… Le marbre, quant à lui, est un matériau noble mais très sensible qui présente une résistance faible à l’humidité, à une très grande chaleur, et aux griffes. La sépulture peut être choisie dans une concession payante ou un emplacement gratuit. Dans le premier cas, la durée d’occupation est fixée d’avance. La concession est le choix à préconiser pour un cercueil tandis que l’emplacement gratuit convient plutôt pour une urne.
On retrouve plusieurs types de sépulture :
La famille du défunt ou le défunt lui-même peut choisir lors de son vivant entre la sépulture en cercueil après une inhumation ou l’urne dans le cadre d’une crémation. La mise en bière est une obligation pour le premier mode de sépulture. Le prix de ce lieu où est déposé le corps du défunt dépend de son emplacement (concession payante ou terrain gratuit) et selon le prix tarifaire de la commune d’accueil.
Il est courant de faire l’acquisition d’une concession ou d’une sépulture lors de son vivant et d’indiquer des directives sur ses obsèques. Mais devant la mort d’une personne, ses proches peuvent décider d’effectuer ou non des soins de conservation. Ces soins sont seulement obligatoires si le défunt les a indiqués dans ses dernières volontés. Un médecin ou un thanatopracteur peuvent pratiquer ce type de soins. Ces derniers servent à ralentir les dégâts causés par les mécanismes naturels après le décès d’une personne. Ils diffèrent de la toilette mortuaire. Ils s’appliquent d’ailleurs en complément de l’habillage et du maquillage du défunt qui sont des étapes essentielles pour une dépouille à inhumer. Plusieurs méthodes sont disponibles pour conserver un corps en passant par l’embaument pendant l’Egypte antique jusqu’à la maîtrise de la température et l’usage des produits chimiques ou des solutions à base de formol. A noter que la pratique de thanatopraxie, exige l’obtention d’une autorisation auprès de la mairie. Cette autorisation comporte le nom du thanatopracteur, son habilitation et le produit utilisé.
Comparatif des Garanties Accidents de la vie (GAV)
ComparatifComparatif des Assurances dépendance pour Seniors
ComparatifComparatif des Assurances Déces pour Seniors
ComparatifComparatif des Conventions obsèques pour Seniors
Comparatif