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Conseils pratiques pour bien choisir un opérateur funéraire

L’organisation des funérailles est un processus complexe qui comprend plusieurs étapes. Il est nécessaire de choisir une entreprise de pompes funèbres, de définir le type de cérémonie funéraire, et d’accomplir les démarches administratives requises. Dans ce contexte, la famille endeuillée peut également envisager le don du corps. Elle doit aussi s’assurer de vérifier si le défunt avait souscrit un contrat d’obsèques de son vivant. Afin d’aider à naviguer à travers ce moment difficile, ce guide fournira des conseils essentiels concernant les procédures funéraires.

Le législateur a introduit plusieurs réformes dans le domaine funéraire afin de rationaliser les pratiques dans ce secteur. Parmi ces réformes, la loi n°2005-1564 du 15 décembre 2005 garantit à chacun la liberté de choisir l’entreprise de pompes funèbres qu’il souhaite et de définir les prestations souhaitées. Suite à la déclaration du décès faite à la mairie du lieu de décès, les familles peuvent comparer les offres de plusieurs opérateurs funéraires. Ces derniers doivent fournir un devis gratuit et standardisé, précisant entre autres si le cercueil proposé est équipé de 4 poignées (ce n’est pas une urne cinéraire) et d’une plaque d’identité. Le devis doit également indiquer les modalités de transport du défunt et le mode de sépulture choisi (inhumation ou crémation). La législation impose l’utilisation d’un véhicule agréé pour le transport du corps avant et après la mise en cercueil et stipule que le cercueil doit avoir une épaisseur de 18mm ou de 22mm, selon le type de funérailles.

Si le défunt possède une carte de donneur, preuve qu’il a rédigé de sa main une déclaration pour faire don de son corps à un centre de don de son vivant, sa famille se doit de respecter cette dernière volonté. Les frais associés au transport du corps du lieu du décès au centre et aux soins de conservation sont généralement compris entre 200 et 900 euros. Ces frais sont à la charge du donneur ou de ses proches au moment du décès. Le centre de don peut refuser le don pour diverses raisons : perte de la carte de donneur, transport du corps non effectué dans les 24 heures suivant le décès, décès survenu à l’étranger, présence de pathologies contagieuses ou si le corps est impliqué dans une affaire médico-légale.

Le contrat obsèques est conçu pour alléger la charge financière pour les proches lors du décès du souscripteur. Cette formule de prévoyance vise à protéger financièrement le conjoint et les enfants de la personne disparue en attribuant un « capital obsèques » spécifiquement destiné à couvrir les frais funéraires. Selon les termes du contrat, il peut également inclure l’organisation des funérailles. Lors d’un décès, il est recommandé de vérifier si la personne décédée avait souscrit à un tel contrat. Pour déterminer l’existence d’un tel contrat, l’AGIRA (Association pour la Gestion des Informations sur le Risque en Assurance) peut être sollicitée. La consultation de cet organisme est possible en ligne ou par courrier, et nécessite la fourniture d’une copie de l’acte de décès.

Lors de l’organisation des obsèques, les proches ont le choix entre l’inhumation et la crémation. Chaque mode de sépulture a ses propres caractéristiques. L’inhumation, qui est l’acte d’enterrer le défunt, peut se faire en pleine terre, dans un caveau, un enfeu ou un caveautin. Elle se réalise généralement dans une concession funéraire. La crémation, aussi appelée incinération, est privilégiée par ceux qui ne désirent pas être inhumés. L’urne cinéraire contenant les cendres peut être placée dans un columbarium, enterrée dans une concession, un enfeu ou un caveau. Alternativement, les cendres peuvent être dispersées dans un jardin du souvenir ou dans la nature.

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