A cause de leurs problèmes physiques et leur état de santé, les personnes âgées en perte de mobilité ou les personnes dépendantes ne peuvent plus vivre en totale autonomie. Elles nécessitent des accompagnements dans leur vie quotidienne. Dans cette optique, ces personnes à mobilité réduite peuvent bénéficier de nombreuses aides financières pour pouvoir vivre décemment et pour circuler en toute sécurité et confort à son domicile et dans les établissements recevant du public.
L’APA est la principale aide pour les personnes âgées en perte d’autonomie. Elle est attribuée à des personnes âgées aux dépendances avérées qui vivent à domiciles ou dans un EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).Cette allocation est octroyée par le conseil départemental. Son objectif est de permettre aux personnes en perte d’autonomie à financer le service d’aide pour l’accomplissement les actes essentiels de la vie quotidienne comme se laver, s’habiller, se nourrir, etc. Elle permet aussi de payer le frais de surveillance régulière pour ceux dont l’état nécessite le service d’un aide-soignant ou d’un professionnel qualifié. L’APA ne fait pas l’objet de remboursement même si la situation financière de l’attributaire s’est améliorée. A noter que les personnes au degré de dépendance niveau GIR 6 et GIR de la Grille AGGIR ne peut pas prétendre à l’APA.
C’est une aide sociale accordée sous condition de ressource par le conseil départemental à des personnes âgés de 65 ans et plus qui ont des difficultés à accomplir les tâches ménagères (cuisiner, faire le ménage et la lessive, faire des courses, etc.). Elle est destinée à ceux qui ne bénéficient pas d’une APA. Le montant de cette allocation est calculé selon les revenus du bénéficiaire. Le candidat à l’aide-ménagère à domicile doit déposer sa demande auprès du Centre communal d’action sociale ou CCAS. L’aide est directement versée au service d’aide à domicile habilitée choisie par l’allocataire. Ce dernier peut néanmoins remplacer le service d’aide par un salarié, dans ce cas, il doit présenter les justificatifs de dépense. Le département peut demander un remboursement des sommes allouées si l’héritage laissé par le bénéficiaire est supérieur à 46 000 €.
Vu que le maintien à domicile des personnes dépendantes coûte très cher en aménagement du foyer et aux frais des services personnalisés à domicile, le concerné peut habiter dans une famille d’accueil en résidence-autonomie, un EHPAD, USLD (Unité de soin de longue durée). L’ASH est une aide pour payer une partie des factures de ses hébergements spécialisés. Peuvent recevoir cette allocation les personnes de 65 ans et plus (ou 60 ans avec inaptitude au travail) et dont les ressources financières sont inférieures aux frais d’hébergement.
Le prétendant à l’ASH doit choisir un établissement qui dispose de places habilitées à recevoir les bénéficiaires de cette aide sociale. Le conseil départemental peut récupérer les montants versés.
Il s’agit d’aide destinée à réduire les dépenses de logement. Les aides aux logements concernent aussi les résidents dans les établissements d’hébergement pour personne âgées et les hébergés chez des accueillants familiaux, donc, les personnes dépendantes. Attention toutefois car il y a deux aides qui ne sont pas cumulables : l’Aide personnalisée au logement (APL) qui concerne uniquement les établissements conventionnés (convention entre le Préfet et le bailleur) et l’Allocation de logement social (ALS) pour les autres cas. La demande doit être adressée auprès de la Caisse d’allocation familiale (CAF) ou de la Mutualité sociale agricole (MSA). Les ressources et le coût de l’hébergement ou le montant de loyer ainsi que le lieu de résidence sont pris en compte lors du calcul du montant de l’APL ou de l’ALS.
Il s’agit ici de réduction fiscale ou de crédit d’impôt pour les retraités ayant recours au service d’aide à domicile ou à un employé à domicile, il s’adresse aussi à des personnes logées dans un EHPAD. Un crédit d’impôt signifie que le bénéficiaire va obtenir un remboursement si le montant de son crédit d’impôt est supérieur à l’impôt payé. La réduction d’impôt signifie que le montant de l’impôt à payer va être réduit ou annulé. Les aides fiscales ici concernent l’impôt sur le revenu. Il s’agit de déduire un montant équivalent à 50 % des frais d’aide à domicile sur l’impôt sur les revenus.
Ceux qui ne bénéficient pas de l’APA peuvent prétendre à des aides venant de la caisse de retraite. Il s’agit d’une politique d’action sociale pour la prévention de la perte d’autonomie qui se traduit par des campagnes d’information, des conseils et des accompagnements ainsi que des aides financières et matérielles. Elles concernent les retraités :
qui ont besoin d’aide à domicile,
qui ne bénéficient pas de confort et de sécurité nécessaire à leur état de santé,
qui ont besoin d’aide après une hospitalisation,
qui rencontre une difficulté passagère.
Les aides sont allouées en fonction des besoins et des ressources du bénéficiaire. Pour en savoir plus, les personnes concernées sont conviées de trouver les informations sur les sites internet de leur caisse de retraite.
La mairie et le Conseil départemental peuvent accorder des aides dites « extralégales ». Elles sont comme telles car il s’agit plus d’une faveur que d’un droit. Elles consistent en une aide financière et/ou matérielle qui peut concerner le paiement des frais exceptionnels, de la facture d’électricité ou du portage de repas. Les aides sont attribuées au cas par cas et leur octroi dépend uniquement de la décision du conseil départemental concerné.
L’adaptation d’un logement requiert un effort financier considérable pour le rendre accessible aux normes PMR. Il y a entre autres les travaux d’aménagement comme l’installation de monte-escalier, la suppression des marches et des ressauts, l’aménagement des portes, etc. Il existe des aides financières destinées à alléger les dépenses afin d’aider les personnes dépendantes à bénéficier d’un foyer adaptés à leur besoin en terme d’accessibilité, de sécurité et de confort. Pour en savoir plus, les intéressés sont conviés de s’informer auprès de leur département.
Les séniors à faible ressources financières peuvent bénéficier des aides pour subvenir à leurs dépenses de santé. Il s’agit notamment de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS). La CMU-C peut prendre en charge 100 % des soins du bénéficiaire. L’ACS s’occupe des personnes à faible ressources mais dont le plafond de revenu est légèrement supérieur à celui du bénéficiaire de CMU. L’ACS est une attestation-chèque de 550 € pour les personnes de plus de 60 ans.
C’est une allocation destinée à des personnes dépendante qui ont besoin d’aide pour les actes de la vie quotidienne. Elle prend en charge tout ou partie des dépenses liés à l’handicap. La PCH est attribuée à des personnes en perte de mobilité dont la détermination du niveau d’invalidité est confiée à l’équipe pluridisciplinaire de la Maison départemental des personnes handicapé (MDPH). Le plan de compensation est proposé par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Il est à noter qu’elle est attribuée selon le niveau de dépendance, l’âge et le lieu de résidence
Le coût moyen de la dépendance d’une personne si maintenue à domicile est estimée à 26 400€ par an et de 42 000€ si elle est hébergée en établissement médicalisé, par exemple en EHPAD. Il y a quand même des détails à décortiquer.
Pour une personne âgée qui devient dépendante, les frais de santé sont pris en charge par la Sécurité sociale et/ou par d’autres allocations d’État ou de département. Notez toutefois que les frais d’hébergement en établissement ou maison de retraite ne sont pas pris en charge, ainsi que l’aide à la vie quotidienne. A l’issu d’une enquête par sondage, plus de 69% des Français interviewés déclarent incapables d’assumer les coûts d’hébergement médicalisé, surtout s’il s’agit d’un établissement de haut standing ou plutôt localisé dans un périmètre géographique résidentiel dit quartier chic. En France, à cause des coûts, une personne âgée entre en établissement médicalisé relativement tard, autour de 85 ans, surtout lorsque les proches ne peuvent plus assumer la prise en charge à domicile, sur le plan médical et aidant-familial et/ou auxiliaire de vie.
Selon les informations recueillies, une place en établissement coûte en moyenne 30 000€ par an par personne dépendante. Ce coût est relativement élevé si en moyenne un retraité touche en moyenne, comme pension, 16 200€ par an. A cet effet, bien que la personne âgée dépendante perçoive sa pension de retraite et une ou des aides financières, le reste à charge demeure quasi-insupportable et important. En outre, plusieurs sont les personnes âgées ou leurs proches qui ne font pas la demande d’allocation personnalisée d’autonomie ou APA ou une aide sociale d’hébergement, parce que ces aides sont récupérables sur la succession.
En revenant au coût moyen de la dépendance par an pour une personne victime d’une perte d’autonomie, il existe de grandes disparités géographiques telles qu’il est mentionné plus haut, sur les tarifs des établissements. Par exemple, pour un EHPAD en Provences ou en petite ville, le coût moyen est de 19 836€ par an contre 37 848€ par an pour un établissement en grandes villes, notamment dans les départements de Paris et des Hauts de Seine, alors que le montant moyen de l’APA, toutes catégories confondues, est de 6000€ par an par personne en perte d’autonomie.
Aux vues de cette tarification des établissements d’hébergement des personnes en perte d’autonomie, plus de 90% des personnes âgées françaises souhaitent vieillir à domicile, contre l’aménagement du logement. C’est une autre paire de manche car, le coût moyen d’aménagement va jusqu’à 4 280€ pour une installation d’équipement de sécurité, pour la création d’une chambre en rez-de-chaussée ou pour une mise à norme, etc.
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