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Est-ce qu’on pratique encore la momification de nos jours  ?

La pratique de cette technique funéraire remonte à l’Egypte antique. Les Egyptiens optaient pour ce choix funéraire afin d’assurer une bonne conservation de corps. Le procédé était aussi utilisé à des fins religieuses et mystiques avec la momification des pharaons. Les Tibétains, les Aztèques et les Incas adoptent aussi les rites ancestraux Egyptiens. La question qui se pose : est-ce que cette technique est encore pratiquée dans le monde ? Réponses dans cet article

Cette technique funéraire tourne autour de l’utilisation de différents produits pour conserver, embaumer la dépouille humaine ou animale avec des matières balsamiques. L’idée est de garder le corps de la personne décédée dans le meilleur état possible.

Les étapes de momification d’une durée de 1 moins et demi comprennent :

  • la purification du corps avec de l’eau sacrée puis son lavage et rasage
  • l’enlèvement des organes comme le cerveau, le foie, les poumons, les intestins, l’estomac, les viscères. Ces dernières sont rincées et remises dans le corps.
  • après le nettoyage, le corps est immergé dans une substance composée de sel et de natron dans le but d’accélérer le desséchement de la chair et la conservation du corps. Cette opération peut durer jusqu’à 70 jours.
  • puis les embaumeurs rincent, sèchent et enduisent le corps des différentes substances balsamiques avant de l’enrouler dans des bandelettes de coton ou de lin imprégnées de fibre de verre enduite de résine.
  • le corps sera ensuite placé dans un sarcophage hermétique de bronze ou d’acier. Les orifices de ce sarcophage sont scellés avec de la résine.
  • à la fin de l’opération, la momie sera déposée dans un sanctuaire dédié ou dans une sépulture au forme variable au fil des siècles.

A noter que cette technique ne supporte pas les basses températures. Le corps doit être déposé dans un endroit à l’abri des grands froids et du gel afin d’atténuer les effets de décomposition. Elle coûte cher aussi dans les environs de 60 000 euros. Ce montant peut augmenter selon les demandes de la famille endeuillée concernant le type de cercueil, la cérémonie funéraire etc.

Au fil du temps, les croyances polythéistes perdent du terrain face au christianisme, la religion islamique et hébraïque. Le procédé de momification devient ainsi rare mais il ne disparaît pas complètement.

Rappelons le cas d’un chauffeur de taxi souffrant d’un cancer. Il donne son consentement lors de son vivant sur la préparation post-mortem de son corps selon les procédés de momification à l’ancienne Egypte. La procédure vise à revivre par étape les différentes phases de l’embaument et de la momification d’un pharaon. On peut citer aussi les momies du Palerne dans la crypte au sein du Monastère des capucins de la ville. Ces momies sont considérées comme une marque de prestige par la haute bourgeoisie de la Sicile.

L’entreprise Summum propose également ce type de service depuis plus de 4 décennies. Cette société basée à Salt Lake City a vu le jour sous l’initiative de Claude Nowel. Elle a commencé dans la préparation des animaux avant d’élargir ses services dans la momification des humains. Le procédé s’appuie sur les rites égyptiens et tibétains. L’entreprise propose à ceux qui souhaitent être momifiés ce type de service, mais actualisé au goût du jour.
Pour conclure, la momification est interdite par la loi française. Ce procédé ne répond pas aux exigences sanitaires concernant le transfert des personnes décédées. La législation française n’autorise actuellement que l’inhumation et la crémation comme mode de funérailles.


Connaissez-vous la Définition de dispersion de cendres ?

La momification n’est pas autorisée par la loi française. Mais elle n’interdit pas la dispersion de cendres. Cette pratique consiste à répandre les cendres d’une personne décédée dans un jardin de souvenir d’un site cinéraire ou en pleine nature, en mer voire dans l’espace. L’autorisation du Maire de la commune est requise pour cette démarche. La personne en charge les funérailles ou la société de pompes funèbres peut effectuer la demande en fournissant un acte de décès et un certificat de crémation. S’il s’agit d’une dispersion en pleine nature, la personne chargée des obsèques doit informer la mairie du lieu de naissance de la disparue de la date et du lieu de dispersion des cendres. S’il s’agit d’une dispersion de cendres dans un jardin de souvenir, il doit y avoir un équipement indiquant l’identité de la personne dont les cendres ont été dispersées. A noter que si la dispersion des cendres figure dans les dernières volontés du défunt, ses directives doivent être respectées.

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