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Quelle différence y a-t-il entre assurance vie et assurance décès ?

L’assurance-vie et l’assurance décès sont deux formules de contrat différentes sur de nombreux points. Cependant, il arrive que de nombreuses personnes les confondent, car toutes deux permettent à vos proches de bénéficier d’une sécurité financière. Notez toutefois que le premier contrat vous permet de constituer un placement financier en vue de votre retraite, tandis que le deuxième a pour objectif d’assurer l’avenir de vos bénéficiaires en cas de décès. En d’autres termes, la différence réside dans leur finalité. Faisons le point sur ces deux formules.

L’assurance-vie en quelques mots

Dans l’assurance-vie, l’assuré effectue le versement d’une prime unique ou de versements libres réguliers à l’assureur. En contrepartie, ce dernier lui versera le capital correspondant aux primes versées, avec un taux d’intérêt assorti, à la date prévue du contrat. En général, le versement se fait au moins 8 ans après la fin du contrat.

En règle générale, la souscription d’un contrat d’assurance-vie n’est pas limitée, afin de valoriser le capital sur le long terme. L’assuré peut disposer librement de son contrat, ce qui signifie qu’il peut récupérer son capital ainsi que les intérêts accumulés quand il le souhaite. Si l’assuré vient à décéder pendant la durée du contrat, le(s) bénéficiaire(s) désigné(s) toucheront le capital.

L’assurance décès en quelques mots

Quant à l’assurance décès ou assurance décès vie entière, il s’agit d’une formule de prévoyance qui se fait par le versement d’une cotisation unique ou périodique (mensuelle, trimestrielle ou annuelle). La souscription se fait pour une durée déterminée. Le souscripteur paie un capital forfaitaire dont le montant est connu lors de la souscription.

Si la mort de l’assuré survient au cours du contrat, le ou les bénéficiaires reçoivent un capital fixe préalablement déterminé lors de l’établissement du contrat. Si l’assuré reste en vie, le capital versé ne sera pas remboursé. La souscription à cette formule se fait avec un ou des bénéficiaires. Selon le cas, il peut choisir parmi les options suivantes :

  • son conjoint,
  • ses enfants,
  • ses ascendants,
  • la société de pompes funèbres, etc.

Le souscripteur a ainsi le droit de désigner le bénéficiaire de son choix. L’assurance décès sert donc à assurer un capital financier à ses proches si le souscripteur vient à décéder.

Bon à savoir

L’assurance-décès est souscrite lors d’une demande de crédit. Si, à la suite d’une maladie ou d’un imprévu comme un accident, le souscripteur se retrouve en invalidité permanente et totale (IPT), ce qui signifie que son invalidité est supérieure ou égale à 66 %, certaines assurances décès versent au souscripteur le capital décès qu’il a souscrit.

Pour l’assurance-vie, le capital dépend du montant des primes versées, tandis que pour l’assurance décès, les cotisations dépendent de plusieurs paramètres. L’assureur prend d’abord en compte l’âge de l’assuré. Si celui-ci est dans la force de l’âge et en bonne santé, ses cotisations seront faibles. En revanche, si l’espérance de vie de l’assuré est problématique, les cotisations seront plus élevées. La prime d’assurance varie également en fonction du capital choisi. L’assurance décès permet donc au souscripteur de choisir le montant du capital garanti, c’est-à-dire qu’il peut opter pour un capital minimum et maximum. Bien évidemment, le montant des primes dépend de sa capacité financière.

Si le souscripteur n’a pas correctement payé les primes, son contrat risque d’être résilié par l’organisme assureur. Ce dernier peut même refuser l’assurance. Concernant l’assurance-vie, tout dépend de la constitution de l’épargne. Selon les analystes, les contrats en euros offrent peu de rendement. Les contrats en unités de compte sont encore moins rentables, car ils sont soumis aux fluctuations des actifs financiers tels que les fonds communs de placement, par exemple.

En cas de décès, les contrats souscrits ne sont pas soumis aux taxes et droits de succession si le bénéficiaire est le conjoint ou le partenaire de PACS du défunt. Si le contrat comprend des garanties d’épargne et de prévoyance, le bénéficiaire percevra une prime correspondant au capital versé. Toutefois, s’il s’agit d’un contrat non rachetable, comme la formule temporaire décès, le montant versé est uniquement constitué par la prime annuelle. Une déduction d’un certain montant par bénéficiaire, ainsi qu’un taux de prélèvement allant jusqu’à 20 %, seront effectués par la compagnie d’assurance.

Lors de la souscription d’un contrat assurance-vie ou assurance-décès, le souscripteur est libre de désigner le bénéficiaire et peut également le changer à tout moment. Cependant, si le bénéficiaire a signé le contrat, l’accord de celui-ci est nécessaire pour effectuer le changement. Cela permet d’éviter les litiges éventuels. Dans le cas d’une assurance décès, si le souscripteur n’a pas désigné de bénéficiaire, le capital décès revient à la succession du défunt..

Le contrat d’assurance décès est doté d’une fiscalité avantageuse. Si le souscripteur vient à décéder et que son bénéficiaire est son conjoint ou son partenaire de PACS, les capitaux versés sont exempts de taxes et de droits de succession. Ainsi, avant le 70e anniversaire du défunt, si ce dernier a régulièrement payé les cotisations, le bénéficiaire bénéficiera d’un abattement de 152 500 euros sur sa part si la cotisation annuelle du défunt atteint le seuil de 30 500 euros. En dessous de ce seuil, il ne profitera pas de l’avantage fiscal, mais si la cotisation dépasse ce seuil, les droits de succession s’appliqueront.

Le rendement

Contrairement à l’assurance-vie qui peut être rentable pour le souscripteur, l’assurance décès ne prévoit le paiement du capital au bénéficiaire qu’en cas de décès du souscripteur. L’inconvénient est que si la personne est toujours en vie à la fin du contrat, la couverture de l’assurance s’arrête sans aucun paiement.

Les conditions relatives à l’âge

De plus, la souscription à ce type de contrat est soumise à des conditions d’âge. L’âge minimum est de 16 ans, tandis que l’âge maximum se situe généralement entre 64 et 70 ans. Par conséquent, si la personne souscrit après l’âge de 55 ans, l’assurance peut exiger un examen médical approfondi. La garantie décès prend fin en général à un âge prédéfini (70 ans ou plus selon le contrat). Une fois que le souscripteur dépasse cet âge et s’il est toujours en vie, il ne bénéficie plus de la couverture en cas de décès. Il est à noter que l’assuré est également libre de résilier son contrat avant sa date d’échéance.

La récupération du capital

L’avantage du contrat d’assurance-vie est quelque peu différent. En tant que placement, il peut être rentable pour le souscripteur. Celui-ci peut capitaliser son argent jusqu’à la fin de son contrat d’assurance-vie. Il lui est ainsi possible de constituer une épargne pour ses enfants et petits-enfants. Contrairement à l’assurance décès, l’assurance-vie n’a pas de date limite d’échéance du contrat.

Chacune de ces deux formules permet de mettre ses proches à l’abri des soucis financiers. Notez toutefois que chacune a ses spécificités. L’assurance décès permet aux bénéficiaires du contrat de recevoir un capital en cas de décès inopiné du souscripteur. Si ce dernier est encore en vie à la fin du contrat, le montant des cotisations qu’il a payées sera perdu. En revanche, l’assurance-vie est souvent souscrite sans limitation de durée. L’assuré peut donc récupérer son capital ainsi que les intérêts accumulés à tout moment. Si l’assuré décède pendant la durée du contrat, le fonds sera versé aux bénéficiaires.

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