La disparition d’une personne peut entraîner des séquelles émotionnelles, mentales, physiques, matérielles et spirituelles à ses proches. La phase du choc à l’annonce du décès est le plus dur à surmonter. La question se pose justement : est-ce qu’il faut confronter l’enfant au corps de sa mère, de son père ou d’un membre de sa fratrie ? Ou il ne faut pas laisser l’enfant voir le cadavre d’un membre de sa famille ? Décryptage.
L’enfant comme l’adulte vit le deuil, chacun à sa façon. Pour l’enfant, la compréhension de la mort est souvent limitée. Il pourrait croire que seules les personnes âgées rendent l’âme et que le décédé pourrait revenir. Mais à mesure que sa pensée se développe, à partir de 8 ans, il comprend mieux que la mort est irréversible et qu’il s’agit d’un état permanent incontournable. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas attendre la mort dans la famille pour lui parler de ce sujet.
En fait, la mort est un sujet qu’on doit aborder avec un enfant lorsqu’il commence à s’intéresser au monde, à ce qu’il voit et à ce qu’il vit. Généralement, il commence à mieux comprendre la notion de la mort à partir de 5 ans. Il peut réaliser alors que le cœur de la personne décédée ne bat plus et qu’elle ne va plus revenir parmi les vivants. A partir de 7 ans, il comprendra aussi que tout le monde peut mourir un jour et que la mort fait partie du cycle de la vie dans la nature.
Face à la mort d’un membre de la famille, il faut ainsi voir la vérité en face d’autant plus que les choses ont changées maintenant. Dans les générations passées, un enfant peut s’approcher par curiosité du cadavre de son père ou de sa mère qui reposait dans la pièce de la maison pour déposer un baiser sur son front. Il comprenait que ses siens veillent pour la mort. De nos jours, les enfants sont moins expressifs et émotifs. Leur réaction face à la mort d’un parent ou d’un frère et sœur se traduit quelquefois par une régression au niveau du comportement ou une confusion de sentiments face à l’absence de l’être aimé. Et si l’on pense qu’il vaut mieux les tenir à l’écart de ce spectacle douloureux afin de ne pas les perturber, on pourrait commettre une grosse erreur qui aura un impact sur leur futur. De même, on doit éviter les expressions du genre « il s’endort », ou « il s’en va » ou « il va au ciel » ou « il est parti pour un long voyage » en parlant du défunt. Le tout-petit pourrait avoir peur d’aller au lit car il appréhende la mort comme celle de son parent ou de son grand-père ou grand-mère. Il pourrait aussi attendre le retour de sa grand-mère après ses vacances par exemple.
Le tout-petit pose souvent des questions lorsqu’il est confronté au cadavre d’un membre de la famille. Parmi les questions qu’il peut poser, il peut demander pourquoi on meurt, qu’est-ce qui se passe si la personne meurt. Il convient alors de lui expliquer qu’avec le temps, on vieillit et le corps arrête son fonctionnement. Ou une maladie ou un accident pourrait aussi causer la mort d’une personne et que personne ne connaît pas le jour de sa mort. Le fait d’expliquer à l’enfant que la mort fait partie intégrante de la vie contribue à sa compréhension de la signification de la mort.
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