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Ce qui est à savoir sur le jardin du souvenir

Le jardin du souvenir est un espace cinéraire dédié à la dispersion des cendres des défunts après leur crémation. La plupart des communes de plus de 2 000 habitants disposent de cet aménagement au sein de leurs cimetières. Sa superficie varie mais reste généralement modeste, et il peut prendre diverses formes, telles que hexagonale, carrée, ou demi-lune. Ces jardins sont souvent entourés ou agrémentés de galets blancs. Voici une présentation du jardin du souvenir, de son fonctionnement et des contraintes associées à cet espace.

La crémation est une méthode funéraire qui consiste à incinérer le corps d’un défunt. Après cette procédure, les familles ont le choix de récupérer les cendres pour les disperser dans un jardin du souvenir, dans la nature, à la mer, ou encore de les placer dans un columbarium. Elles peuvent aussi opter pour une inhumation dans une concession cinéraire ou les sceller sur un monument funéraire.

Le jardin du souvenir est un espace généralement engazonné situé dans un cimetière, dédié à la dispersion des cendres des défunts. Ce lieu, souvent délimité par du granit, est généralement agrémenté de stèles en granit, d’une vasque mémorielle, de plaques identifiantes et parfois d’un puits de dispersion. Une fois la crémation effectuée, la personne en charge des obsèques récupère les cendres dans une urne cinéraire pour les disperser dans la zone prévue à cet effet. Elle peut utiliser un dispersoir, une urne spéciale dont le fond s’ouvre pour permettre l’éparpillement des cendres. Dans certaines situations, les familles peuvent aussi déposer les cendres en tas et simplement marquer l’endroit au sein du jardin. C’est pourquoi certains jardins du souvenir sont équipés d’un puits de dispersion : une structure en béton, couverte d’une grille et souvent masquée par des galets, où les cendres peuvent être versées.

La dispersion des cendres dans un jardin du souvenir est souvent peu onéreuse. Pour effectuer cette démarche, il suffit de s’adresser à la mairie de la commune où se trouve le cimetière. Généralement, les frais demandés se situent entre 50 et 100 euros, incluant la plaque signalétique portant le nom du défunt qui est remise à la famille.

La loi du 19 décembre 2008, effective depuis le 1er janvier 2013, réglemente les jardins du souvenir. Elle stipule que les communes de plus de 2 000 habitants sont tenues d’avoir un espace cinéraire pour accueillir les cendres des défunts. Cette zone doit respecter certaines normes, notamment être engazonnée pour recevoir les cendres dispersées, qu’elles soient éparpillées avec ou sans l’aide d’un dispersoir. L’entretien de cet espace, en particulier la pelouse, est impératif. Toutefois, le jardin du souvenir présente quelques inconvénients : il ne garantit pas un espace privé comme c’est le cas avec une tombe ou un columbarium. De plus, sa nature collective peut paraître impersonnelle, pouvant éventuellement déplaire à certains visiteurs. Néanmoins, pour respecter la décence du lieu, la tonte de la pelouse est généralement différée quelques jours après une dispersion de cendres. Pour pallier les contraintes d’entretien, certaines municipalités mettent en place un puits de dispersion.

Indépendamment du type de funérailles envisagées, il est judicieux de contracter une assurance obsèques. Ce contrat de prévoyance garantit le paiement d’un « capital obsèques » à l’entreprise funéraire ou au bénéficiaire désigné après le décès du souscripteur. Cela permet d’alléger la charge financière des obsèques pour la famille. Pour choisir la meilleure option, utilisez le « comparateur assurance obsèques » disponible sur ce site et trouvez en quelques clics l’offre la plus adaptée en termes de cotisations et de capital garanti.

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