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Comment choisir et décorer une sépulture paysagère ?

En tant que monument érigé pour faire son deuil, la sépulture est souvent austère, impersonnel et froid et peu de personnes y retournent. Pour apporter un peu de douceur, de vie et de personnalité à ce lieu du dépôt du corps d’un défunt, les entreprises de pompes funèbres en partenariat avec un jardinier paysager créent la sépulture paysagère. Il s‘agit d’une tombe recouverte de fleurs et de plantes et d’autres éléments décoratifs mais non pas de dalle en marbre. Ce type de sépulture et plantée directement dans la semelle ou dans le soubassement sur caveau ou en pleine terre.

La perte d’un être cher est une épreuve douloureuse. En choisissant une sépulture en marbre, le propriétaire de la tombe fait un choix élégant, noble et stylé mais ce matériau envoie une connotation lugubre. La sépulture paysagère est ainsi une alternative pour donner du sens aux monuments. Cette construction des artistes paysagers se traduit par une tombe décorée avec les végétaux ou une sépulture jardine nue. La sépulture recouvre le coffrage en terre et la dalle de recouvrement de la tombe. Les fleurs peuvent être cultivées dans un bac de plaques d’ardoise ou dans les poutres de bois fixés sur la dalle. On met un support de culture et de terreau dans ce bac. L’évacuation de l’eau de pluie et d’arrosage se fait par le système de drainage des toitures végétalisées. La surface de la tombe peut être ainsi plane ou composée d’étages selon le modèle. La tombe paysagère peut également être décorée de galets, de pierres naturelles, de sculptures, de petits pots… L’artiste paysager peut aussi proposer une sépulture jardine nue, un choix qui permet aux familles du défunt de choisir elles-mêmes les végétaux à planter sur le jardin.

Cette tombe doit être conforme aux dimensions officielles de la pierre tombale indiquées par la mairie. Elle doit ainsi avoir 2m de long sur 1m de large pour une tombe traditionnelle et 1m de long sur 75 cm de large pour une tombe destinée à la dispersion de cendres du défunt. Elle doit aussi permettre un démontage facile pour faciliter un éventuel enterrement ou exhumation. L’élaboration de cette sépulture paysagère doit également respecter les mesures d’hygiène, d’isolement ou d’étanchéité indiquées par les lois. Par ailleurs, cette construction ne doit pas déborder sur la sépulture voisine ou les voies d’accès entre les tombes. On ne peut donc pas planter un arbre dans ce jardin.

Le propriétaire de la sépulture peut choisir librement les plantes à planter sur ce parterre. Ces plantes doivent s’adapter au climat de la région où se trouve la tombe. Elles doivent également supporter les variations de température et ne pas exiger un arrosage permanent ou un entretien constant. L’agencement des végétaux et la disposition des minéraux ne doit pas aussi laisser de place pour les mauvaises herbes. Pour un lieu en harmonie avec la personnalité du défunt, on peut également ajouter des statuettes, des stèles ou des inscriptions à la sépulture.

Le coût de ce monument personnalisable à l’image du défunt est proposé à des tarifs plus ou moins abordables selon le devis du jardinier spécialisé. Les tarifs peuvent être compris entre 2 500 euros à 5 000 euros. Ce montant englobe l’installation du support, des plantes, des ornementations. On retrouve un certain nombre d’artistes paysagers proposant ce service, la mise en concurrence des devis de quelques jardiniers est judicieuse pour économiser de l’argent.


Connaissez-vous la Définition d’une ossuaire ?

Une sépulture paysagère est ornée de végétaux. Les communes proposent généralement des monuments comme les caveaux pour déposer les dépouilles des personnes décédées. De nombreuses communes ont également aménagé un lieu de réinhumation des restes exhumés appelés ossuaire. L’ossuaire est d’ailleurs un monument obligatoire dans un cimetière de commune selon la loi du 19 décembre 2008. Il est destiné à l’accueil des ossements d’un défunt. Sa taille et sa forme sont variables. Il peut être une fosse ou un caveau situé sous terre et scellé par une dalle ou une porte. Une signalétique est située dessus pour faciliter le recueillement de personnes qui souhaitent rendre hommage à leurs proches disparus. Ces ossements sont souvent ceux des personnes dont le contrat de concession funéraire a expiré. L’affectation de cet emplacement est à perpétuité selon l’article 2223-4 du code général des collectivités territoriales. Or, de nombreuses communes vident cette place en effectuant une crémation des ossements bien que cela constitue une atteinte au respect de la mort selon le code pénal.

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