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Comment s’applique la religion dans les cimetières ?

Un cimetière est un endroit désigné où reposent les restes des personnes décédées. Au fil des siècles, ces sites funéraires sont considérés comme un lieu sacré en lien avec un ordre religieux, une paroisse, une église. C’est uniquement depuis la fin du 19ème siècle avec la IIIème république qu’il a acquis sa neutralité. Depuis, il doit respecter la religion de chaque propriétaire de concession ou personne décédée. Le point sur ce principe de la neutralité du cimetière.

En tant que zone de terrain dédiée établie par une administration pour prendre soin des dépouilles mortelles ; le cimetière a une histoire. En effet, pendant des siècles il était désigné comme un lieu sacré. Ce terrain était contrôlé par un ordre religieux et était spécialement consacré aux enterrements religieux. Mais depuis ces deux derniers siècles, en tant que lieu civil public cet endroit ne peut plus être affilié à une religion en particulier. L’objectif est de permettre à chaque famille endeuillée d’y faire le culte de leur choix sans faire de discrimination. Les lois établis entre 1881 à 1905 établissent ce principe. Ceux-ci suppriment toute empreinte religieuse des monuments publics et imposent au maire la stricte neutralité dans l’exercice de leurs pouvoirs publics. &nbp; L’agrandissement de cet endroit est d’ailleurs encadré par les articles L. 2213-7 et L. 2213-9 du Code Général des Collectivités Territoriales. Ces lois stipulent qu’il n’est plus possible d’agrandir les cimetières confessionnels. L’article L. 2223-10 de ce code indique également qu’il est interdit d’enterrer qui que ce soit dans une église ou synagogue. L’exception concerne uniquement les cimetières privés protestant ou israélites en Alsace. Ces cimetières anciens possèdent souvent des vieilles croix ou des calvaires. Ces emplacements font l’objet de restauration si cela est nécessaire. Mais la législation interdit l’érection de nouveaux cimetières confessionnels ou le placement de signe religieux dans les parties communes.

On retrouve ces carrés confessionnels dans les cimetières de nombreuses communes. Leur origine remonte dans un décret de 1804 obligeant les maires à mettre en place un lieu de sépulture distinct pour chaque culte pratiqué dans les communes (protestant, catholique, juif). Ce décret est actuellement aboli. La vocation d’un cimetière étant d’accueillir les défunts sans distinction de leur croyance religieuse ou leur confession, ces carrés confessionnels deviennent ainsi en contradiction avec la loi. Cependant, il y a eu de création de nouveaux carrés confessionnels depuis les années 1970 dans certains cimetières face à l’afflux de demande des musulmans en France. Mais cela laisse les maires indécis sur la conduite à tenir. La législation les permet donc d’instaurer une zone confessionnelle mais qui n’est pas délimité par un mur ou un signe visible. La famille du défunt ou le défunt lui-même doit demander l’inhumation dans cet endroit lors de son vivant.

On peut savoir la croyance ou la religion d’une personne disparue à travers son monument funéraire. Mais le maire n’a pas le droit d’intervenir sur le choix de la sépulture, des monuments funéraires, sur la manière d’orchestrer la cérémonie religieuse… Cependant, il peut intervenir si la cérémonie religieuse entraîne un trouble public, si le monument bâti ne respecte pas la législation encadrant le cimetière. A titre d’exemple, s’il empiète sur la sépulture voisine ou les voies d’accès entre les sépultures. L’enterrement doit aussi respecter les règles d’hygiène et la propriété du lieu. Pour conclure, la souscription à une assurance obsèques permet de financer et d’organiser ses funérailles. Le « comparateur assurance obsèques » gratuit sur ce site aide à trouver en quelques clics la formule la plus intéressante en termes de cotisation et de capital obsèques.


Connaissez-vous la Définition d’une sépulture ?

Le cimetière est un endroit neutre qui doit accepter la religion de chaque titulaire de concession ou de sépulture. Ce terme désigne un monument funéraire comme le caveau ou la tombe. La racine du mot sépulture vient du latin « sepelire » qui signifie « enterrer ». Son participe passé « sepultus » donne le nom sépulture dont l’usage contemporain est assez rare. La sépulture est un monument décoratif en marbre situé au-dessus de la fosse où est inhumée la personne décédée. Ce monument en pleine terre ou en caveau peut avoir des couleurs différentes. On peut également le personnaliser en recourant à des gravures. La loi n’oblige pas son utilisation. Ce monument est souvent construit à l’emplacement d’une concession funéraire et est conçu pour exister pendant des générations. Il sert de lieu de recueillement des proches et familles et peut indiquer le statut social, l’appartenance politique ou religieuse du propriétaire de la sépulture. On retrouve de nombreuses sépultures indiquant les histoires et les coutumes d’un pays dans les cimetières.

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