Si le logement d’un défunt est trop exigu pour recevoir beaucoup du monde, ou s’il a formulé les volontés de se reposer dans une chambre funéraire après sa disparition, sa famille peut déposer son corps dans cet endroit. C’est un espace public où le défunt peut être admis en attendant son inhumation ou son incinération.
Ce terme connu sous d’autres noms comme salon funéraire, funérarium ou athanée… désigne un établissement qui reçoit le corps d’un défunt, et où la famille et les proches peuvent se réunir et se recueillir avant la mise en bière et les funérailles. Cet endroit est composé d’un ou de plusieurs salons de présentation de 18 m2 à 20m2 aménagés pour les familles et d’une chambre froide où est exposé le corps du défunt. Il doit afficher le règlement intérieur du salon funéraire et la liste des pompes funèbres autorisées dans le département.
Notons par ailleurs qu’une société privée ou la régie municipale gère cet espace public. Une entreprise de pompes funèbres peut également administrer cet endroit. Un digicode ou une clé permet généralement d’accéder à un funérarium. La publicité est prohibée dans cet endroit. Le séjour en chambre funéraire est tarifé en moyenne 80 euros par jour. La demande d’admission dans ce salon funéraire est faite par le maire de la commune où a lieu le décès. Une personne ayant trouvé la mort dans la rue ou dans un autre endroit public va automatiquement dans ce salon funéraire. Son corps y reste en moyenne 3 jours avant les obsèques ou la crémation.
Cet endroit permet aux familles et aux proches de ne pas garder la personne disparue au domicile si le logement ne permet pas d’accueillir beaucoup du monde. Il permet aussi d’éviter les nombreuses visites lors de ce moment particulièrement douloureux.
L’article R.2223-74 du Code général du Code général des collectivités territoriales régit la création de cet espace public. Elle doit recevoir l’agrément du préfet. Le demandeur doit fournir un dossier pour l’obtention de l’autorisation. Il y aura ensuite la publication de l’avis dans deux journaux locaux ou régionaux. Concernant l’admission du corps dans un funérarium, l’organisateur des obsèques doit effectuer la demande écrite dans les 2 jours suivant le décès. Il doit fournir son état civil et son justificatif de domicile. Si le défunt a rendu l’âme dans un établissement de santé, et le responsable n’a pas pu entrer en contact avec un proche, le directeur de l’établissement peut aussi formuler la demande d’admission. La demande d’admission est aussi accordée à la personne chez qui le défunt est décédé si elle n’a pas pu trouver les proches de la personne décédée.
La chambre funéraire permet à la famille endeuillée de ne pas garder la dépouille à domicile. Après la veillée funéraire dans ce salon funéraire, elle peut inhumer le défunt dans sa sépulture. Aujourd’hui, ce domaine évolue au fil des saisons. On parle actuellement d’une tombe végétalisée ou une sépulture paysagère. Il s’agit d’une sépulture utilisant un procédé identique à celui des toits végétalisés. C’est un monument funéraire recouvert de végétaux et non de pierre. Cette sépulture différente des modèles traditionnels requiert souvent la collaboration d’un jardinier spécialisé et d’une entreprise de pompes funèbres. La tombe paysagère est comme la tombe classique qui possède une dalle de recouvrement sauf qu’un bac rempli de terreau est placé sur cette dalle. C’est là qu’on plante les végétations et plantes ornementales. Il faut seulement que les plantes n’empiètent pas sur la voie d’accès ou le pourtour de la tombe. La sépulture doit être aussi étanche et pouvoir s’ouvrir lors d’un éventuel déplacement des ossements, une inhumation ou l’ajout d’une urne.
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