La législation française encadre strictement le secteur funéraire. Elle n’accepte que deux modes d’enterrement : l’inhumation ou la crémation. Pourtant, il existe un certain nombre de méthodes funéraires comme l’humusation, l’aquamation, la cryogénisation ou la promession. Dans cet article, nous allons justement parler de la promession, une pratique funéraire qui n’est pas encore adaptée en France. Comment procéder à cette technique de funérailles écologique ? Explications.
Cette technique funéraire baptisée également « lyophilisation » consiste à réduire le corps en fines particules pour l’enterrement. A la différence de la crémation qui utilise la combustion, la promession utilise le froid. C’est une alternative envisageable à la crémation et à l’inhumation. Ce procédé a vu le jour en 1999 par le biologiste et scientifique suédoise Susanne Wiigh-Masäk. Elle a obtenu le brévet de cette invention qui est aujourd’hui utilisée par son entreprise Promesa Organic AB créée en 2001.
La méthode a connu ses premiers adeptes à Suède, puis elle a été adoptée en Angleterre, en Corée du sud et en Afrique du sud. Ces pays possèdent des centres appelés « promatorium » qui mettent au point ce mode de traitement des cadavres. Cette pratique funéraire séduit également le Pays-Bas, Canada et les USA mais elle est encore prohibée en France.
Cette méthode funéraire passe par plusieurs étapes. Dans un premier temps, le cadavre est placé dans une chambre à une température de -18°C pendant 10 jours à l’issue desquels il est immergé dans un bain d’azote. Après le refroidissement à -196°C, le corps peut facilement être réduit en poudre sur une table vibrante. La poudre obtenue sera ensuite placée sous un aimant puissant qui permet d’enlever les restes de métal dérivant des opérations chirurgicales. La poudre finale est ensuite déposée dans une urne biodégradable. La famille du défunt peut inhumer, incinérer ou jeter dans la mer cette poudre en fonction de sa conviction et de ses envies.
La promession est un procédé écologique qui présente l’avantage de ne pas consommer autant d’énergie que la crémation. En effet, à cause du refroidissement, il n’y a pas d’émission du gaz toxique dans l’air lors des différentes étapes. Il n’exige pas également l’achat d’un cercueil. Ce qui constitue une option écologique en vue de la préservation des arbres. Le procédé ne requiert pas aussi des soins de thanatopraxie. Il n’y aura donc pas d’agents polluants comme le formol ou autres qui pourraient se répandre sur le sol. Enfin, les particules fines purifiées des particules de métaux dans le corps du défunt prennent moins de place que les sépultures classiques. Ils peuvent être même utilisés comme engrais dans le cimetière si l’on ne souhaite pas l’inhumer dans une urne biodégradable. Le plus grand avantage de cette technique funéraire est donc son aspect écologique.
Le coût de la promession environne 1 000 euros. Elle est plus onéreuse que la crémation. Cependant, elle est plus avantageuse en termes d’économie du fait de l’inutilité du cercueil et des soins de conservation du corps.
Voilà pour cette pratique funéraire qui n’est pas encore autorisée en France. Mais ceux qui souhaitent soulager ses proches des dépenses pécuniaires suite à sa disparition ont intérêt à contracter cette solution de prévoyance. Pour dénicher l’assurance obsèques la plus intéressante en termes de cotisation et de financement des funérailles, n’hésitez pas à recourir au « comparateur assurance obsèques» sur ce site. Cet outil gratuit et libre de tout engagement permet d’accéder à plusieurs devis d’assurance obsèques en quelques minutes.
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