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Origines et tendances de la crémation

Si le défunt n’a pas exprimé de volonté de son vivant, la famille doit choisir entre l’inhumation et la crémation lors de l’organisation des obsèques. Au cours des dernières années, la crémation est devenue de plus en plus courante en France. En effet, en 2016, près de la moitié des Français exprimaient le souhait d’être incinérés. Zoom sur cette pratique, son coût et sa réalisation.

La crémation, également appelée incinération, consiste à brûler le défunt dans un cercueil pour réduire le corps en cendres. Cette procédure doit généralement avoir lieu dans les 6 jours suivant le décès. La durée de l’incinération varie entre 1h 30 et 2 heures. Le cercueil est introduit dans un four chauffé à environ 800 °C. Cette chaleur entraîne la combustion du cercueil et de la dépouille. Les fragments osseux restants sont ensuite réduits en cendres à l’aide d’un broyeur. Après refroidissement, les cendres sont placées dans une urne cinéraire, dotée d’une plaque indiquant l’identité du défunt et le nom du crématorium. Avant la crémation, la famille peut se rassembler au crématorium pour un temps de recueillement. La famille peut repartir après la cérémonie et récupérer l’urne soit quelques heures plus tard, soit le lendemain, sur rendez-vous. La crémation peut se dérouler en présence de la famille ou non. Dans le premier cas, un moment de recueillement ou une cérémonie, religieuse ou civile, peut être organisée au crématorium. Sinon, la crémation peut se faire en l’absence de la famille, généralement le soir, et l’urne sera disponible le lendemain. Il est à noter que les prothèses dentaires, ainsi que les prothèses de hanche ou de genou ne sont généralement pas restituées à la famille, elles sont retirées et subissent un traitement adapté.

Au cours des deux dernières décennies, la crémation est devenue de plus en plus courante en France. La famille du défunt peut opter pour cette pratique pour diverses raisons : économiques, religieuses, écologiques, etc. Si le défunt a exprimé son souhait d’être incinéré de son vivant, il est essentiel de respecter sa volonté. En l’absence d’instructions claires sur le sujet, la décision concernant le mode de sépulture revient à la famille, ce qui peut parfois conduire à des désaccords entre les membres de celle-ci. L’incinération doit avoir lieu dans un crématorium agréé, généralement dans les 6 jours suivant le décès et après un délai minimum de 24 heures. Dans certaines circonstances, avec justification appropriée, une dérogation pour repousser la crémation peut être accordée. Il convient de noter qu’il y a plus de 150 crématoriums en France, certifiés et reconnus par l’État. Le choix du crématorium revient généralement à la famille. Enfin, c’est l’entreprise de pompes funèbres choisie par la famille ou par le défunt qui organise et supervise la crémation.

Le coût de la crémation comprend plusieurs éléments, tels que l’acte d’incinération lui-même, l’urne, la concession, la location d’un emplacement dans un columbarium, le transport du défunt jusqu’au crématorium, etc. Lorsque tous ces coûts sont additionnés, la crémation peut, dans certains cas, s’avérer plus coûteuse que l’inhumation. En moyenne, la crémation en France peut coûter entre 3 000 et 3 500 euros, bien que cela varie selon les régions et les prestataires.

Afin d’alléger le fardeau financier des proches, il peut être judicieux de souscrire à une assurance obsèques de son vivant. Cette assurance garantit à la famille la perception d’un capital destiné à couvrir les frais funéraires le moment venu. Le comparateur « assurances obsèques » sur ce site offre la possibilité de trouver rapidement le contrat le plus adapté en fonction de la cotisation et des prestations offertes.

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