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Quel sont les principaux rituels funéraires du bouddhisme ?

Les funérailles bouddhistes peuvent varier en fonction des traditions et des cultures. Contrairement à d’autres religions comme le catholicisme, le protestantisme ou l’islam, les cérémonies d’enterrement dans le bouddhisme ont des caractéristiques uniques. En France, où l’on dénombre environ 1 million de pratiquants de cette religion ou philosophie et 400 lieux de culte, les obsèques bouddhistes suivent des principes spécifiques. Si vous êtes invité à une cérémonie funèbre bouddhiste, il est important de connaître l’organisation et les coutumes associées à ces obsèques.

Dans le bouddhisme, la mort est perçue non pas comme une fin, mais comme un passage vers une nouvelle existence. Cette transition est vue comme la libération de l’âme, qui peut se réincarner soit en un autre être humain, un animal, ou même une entité spirituelle, en fonction de son karma. Le karma, constitué des actions physiques et spirituelles d’une personne durant sa vie, joue un rôle crucial dans cette réincarnation. Un bon karma peut conduire à une réincarnation favorable, tandis qu’un mauvais karma peut entraîner une renaissance moins souhaitable. La crémation est souvent pratiquée dans le bouddhisme car elle est considérée comme un moyen de purifier le karma du défunt. Il est important de noter que le bouddhisme se divise en trois principales branches : le Theravada, le Mahayana et le Vajrayana, chacune ayant ses propres pratiques et interprétations, bien que le concept de traitement du défunt reste similaire.

Selon les croyances bouddhistes, le processus de réincarnation se déroule en trois étapes principales :

  • Chikhai Bardo : Cette première étape survient immédiatement après la mort. Le défunt peut être confronté à la “lumière de l’esprit” et échapper à la réincarnation, ou il peut expérimenter une perte de conscience pendant environ sept jours.
  • Chonyid Bardo : Cette phase dure de quatre à sept jours après le Chikhai Bardo. L’âme du défunt rencontre les cinq Bouddhas de méditation et a la possibilité d’éviter la réincarnation.
  • Sidpa Bardo : C’est la dernière étape de la transformation. L’âme du défunt possède un “corps mental” avec cinq sens et peut revisiter sa famille et revivre certaines sensations vécues durant sa vie terrestre. Cette étape se termine par la réincarnation dans un nouveau corps, guidée par le dieu hindou de la mort, Yama.

Bien que les rites funéraires puissent varier légèrement selon les différentes branches du bouddhisme, certains éléments restent communs. La dépouille est souvent disposée dans une position rappelant celle du Bouddha au moment de sa mort, avec la main gauche sur la cuisse gauche et la main droite sur la joue. La toilette mortuaire peut varier, et il n’y a pas de directives strictes à ce sujet. Les proches du défunt rendent hommage dans la sérénité, souvent en respectant un moment de recueillement, suivi de lectures et de chants.

Le corps est généralement exposé pendant une nuit avant les obsèques, permettant aux personnes de présenter leurs condoléances et de faire un don d’argent à la famille. La crémation est une pratique courante dans le bouddhisme, car elle est considérée comme un moyen de purifier le karma du défunt. Lors de la crémation, la famille du défunt s’habille traditionnellement en blanc, tandis que les autres participants peuvent porter des vêtements noirs.

Avant l’enterrement ou la crémation, la dépouille peut reposer dans une chambre mortuaire ou au domicile du défunt. La famille et les proches peuvent assister à la crémation, honorant la mémoire du défunt par des prières. Après la crémation, les cendres peuvent être dispersées dans un jardin du souvenir, enterrées au cimetière, ou placées dans un columbarium. Il est à noter que la conservation de l’urne dans un temple n’est généralement pas autorisée pour plus d’un an.

Le bouddhisme autorise également le don d’organes et le don du corps à la science, selon les souhaits du défunt ou de sa famille. Les soins de conservation sont également acceptés, conformément aux préférences exprimées par le défunt ou ses proches.


Connaissez-vous la Définition d’une urne funéraire ?

Les urnes funéraires sont utilisées dans diverses traditions funéraires, y compris dans les rites bouddhistes et chrétiens lorsqu’ils adoptent la crémation. Une urne funéraire est un vase conçu pour conserver les cendres d’une personne après sa crémation. Fabriquées dans une variété de matériaux tels que la pierre, le bronze, l’albâtre, la céramique, ou même des matériaux biodégradables, ces urnes peuvent également être ornées de divers motifs. L’utilisation d’urnes funéraires remonte à l’antiquité, étant présentes dans les civilisations romaine et grecque antique.

Une urne funéraire est essentielle en cas de crémation. Elle contient généralement un cendrier cinéraire pour les cendres du défunt. Il est courant que ces urnes soient équipées d’une plaque d’identité indiquant le nom, les prénoms, la date de naissance et la date de décès du défunt. Il est important de noter que, depuis 2008, la législation dans certains pays, comme la France, interdit la conservation des urnes funéraires à domicile.

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