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Quelles sont les différences entre l’inhumation en pleine terre et l’inhumation en caveau ?

On peut enterrer un corps directement dans le sol, ce qui est connu sous le nom d’inhumation en pleine terre, ou dans une fosse en béton appelée également caveau funéraire. Le choix entre ces deux méthodes dépend souvent du budget de la famille endeuillée ainsi que des traditions ou de la religion de la famille. Chaque type d’enterrement est soumis à des règlements spécifiques. Dans cet article, nous allons explorer plus en détail l’inhumation en pleine terre et l’inhumation en caveau.

L’inhumation en pleine terre consiste à enterrer le corps dans un trou creusé dans le sol d’un cimetière ou d’une propriété privée, sans nécessiter de fondation ou d’infrastructure spécifique. Toutefois, il est souvent requis d’avoir une fausse case sous la semelle pour des raisons de stabilité. Ce type de sépulture est relativement économique, coûtant environ 400 euros, et ne nécessite pas beaucoup de main-d’œuvre.

La loi autorise l’inhumation en pleine terre tant qu’elle respecte les réglementations du cimetière en matière d’hygiène et de sécurité. Cependant, ce mode de sépulture est sujet à une plus grande humidité due au contact direct avec la terre, ce qui peut accélérer la dégradation du cercueil. De plus, le monument funéraire peut nécessiter une remise à niveau après plusieurs décennies en raison des mouvements du sol. Pour limiter ces dégradations, la loi impose certaines restrictions, comme l’interdiction de creuser des tombes dans des zones humides sujettes à infiltration.

Il est important de noter que bien que le maire ne puisse généralement pas s’opposer à une inhumation en pleine terre, il peut le faire si celle-ci nuit à la sécurité sanitaire du terrain commun, conformément à l’article L. 2223-13 du code général des collectivités territoriales.

L’inhumation en pleine terre est compatible avec certaines pratiques religieuses, notamment la religion musulmane, qui exige que le corps soit placé directement dans la terre. Cependant, ce type de sépulture est généralement réservé aux concessions individuelles. Si un monument doit recouvrir la tombe, il ne peut généralement pas être érigé avant 2 ou 3 mois après les funérailles pour permettre au sol de se tasser. Des restaurations peuvent être nécessaires pour prévenir les glissements de terrain, engendrant des coûts supplémentaires significatifs.

La sépulture avec caveau implique la création d’un caisson en béton dans le sol pour renforcer et isoler la base de la tombe. La construction de cette fosse peut durer environ 3 jours, variant selon le nombre de cases et la complexité de la sépulture. Un caveau peut comporter plusieurs compartiments pour accueillir des cercueils, disposés soit côte à côte soit superposés.

Le coût d’un caveau varie entre 500 et 2 000 euros, mais il est considéré comme économique à long terme car il peut accueillir plusieurs défunts, ce qui est idéal pour une concession collective ou familiale. Cela permet à la famille d’éviter la construction de nouveaux monuments funéraires. De plus, la solidité des fondations bétonnées permet d’élever un monument conséquent sur la tombe, réduisant ainsi le besoin de réparations ou de remises à niveau dues aux tassements de terrain, un problème courant avec les inhumations en pleine terre.

Outre sa robustesse et son étanchéité, l’inhumation en caveau permet également une certaine flexibilité dans le choix du cercueil, grâce à l’espace bien isolé qu’il offre. Contrairement à une tombe en pleine terre, il est aussi possible d’ériger le monument juste après la fermeture du caveau, ce qui peut être un avantage pour les familles souhaitant finaliser rapidement le site de sépulture.

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